Dans la mouvance de la journée internationale de la jeune fille, l’Association malienne contre la vie chère et la pauvreté, en collaboration avec le consortium des associations et ONG en faveur pour la promotion de la femme et de la petite fille, a organisé ce jeudi 3 novembre 2022, une journée de conférence débat sur : ‘’la participation des filles dans la promotion de leur droit’’.
La cérémonie était présidée par la directrice générale de la Cité des enfants de Bamako, Amina DIALLO. Celle-ci avait à ses coté, le directeur national de World Vision au Mali, Mark Daniel ; de la représentante de l’académie de la rive droite de Bamako, Ténéba DOUMBIA et du président de l’Association malienne contre la vie chère et lutte contre la vie chère ainsi que des partenaires. Ladite journée s’inscrivait dans le cadre du projet ‘’Ensemble changeons de comportement pour mettre fin au mariage précoce’’.
Pour sa part, Mark Daniel a indiqué que, le 10e anniversaire de la Journée internationale de la fille était une occasion pour son organisation de rendre hommage aux petites filles dans le monde et particulièrement, à celles du Mali. Il a signalé qu’ au cours de ces dix dernières années, les décideurs et le grand public ont porté une attention accrue aux questions qui concernent les filles. Pour lui, celles-ci n’ont pas manqué l’occasion de faire entendre leur voix sur la scène mondiale.
‘’ Les investissements dans les droits des filles restent limités et les filles continuent de faire face à une myriade de défis pour réaliser leur potentiel, une situation aggravée par les crises simultanées du changement climatique, du COVID-19 et des conflits humanitaires’’, a-t-il deploré.
De son coté, Sayon Bakayoko de l’Association de la lutte contre la vie Chère et la pauvreté, a salué les partenaires techniques et financiers du Consortia dont son ONG membre. Il a dénoncé le viol que subissent les filles ainsi que d’autres formes d’injustice. Ce qui explique, d’ailleurs, le financement de ce programme par World Vision au Mali, a-t-il soutenu.
Ainsi, il a révélé que les filles continuaient de faire face à des défis sans précédent par rapport à l’éducation, au bien-être physique et moral. Selon lui, les filles méritent aujourd’hui des protections nécessaires pour une vie sans risque de violence.
Quant à Mme Teneba DOUMBIA, la célébration de cette journée rappelle l’importance de la promotion des droits de toutes les jeunes filles, sans distinction. Elle a saisi l’occasion pour rendre un hommage particulier aux filles qui vivent dans les zones de conflits, et qu’elles subissent toute sorte de violence.
Enfin, Amina CISSE a montré que les filles sont les actrices du changement, après avoir félicité les organisateurs pour le choix du thème de la journée. Elle a ajouté que les filles stimulent la croissance dans le monde entier.
Par CHRISTELLE KONE
Source : Info-Matin