Arrêté en 2014 à Sikasso pour avoir violé une fille de 12 ans, il occupe aujourd’hui un post stratégique dans un commissariat du district de Bamako. C’est dire que la promotion de l’impunité continue dans notre pays. Les défenseurs des droits de l’homme, notamment de la petite enfance sont interpellés.
Lisez plutôt cet article du quotidien L’Indépendant du 21 novembre 2014
« C’est arrivé au commissariat de Sikasso : Un cadre de la police viole une fillette de 12 ans
Selon une source digne de foi, le commissaire en charge du 1 er arrondissement de la ville de Sikasso s’est absenté de son service la semaine dernière en raison de l’hospitalisation de son épouse.
C’est ainsi qu’un cadre de son service a profité de la situation pour inviter l’aide-ménagère de sa femme à lui rendre un service dans son bureau. Sans douter de la motivation de cet ancien membre de l’AEEM, la jeune fille âgée de 12 ans s’est rendue sur les lieux. A son arrivée, ce cadre de la police n’a pas hésité à la menacer en lui ôtant tous ses habits avant de la trainer dans sa toilette intérieure pour satisfaire sa libido.
Quelques instants après, la fillette est ressortie du bureau avec du sang sur ses cuisses. Notre source a indiqué que c’est la première fois que la jeune fille subissait des rapports sexuels. Ne pouvant pas dissimuler le calvaire qu’elle venait de vivre, la malheureuse a informé sa patronne de la triste nouvelle. C’est ainsi que la hiérarchie de la police nationale a été saisie pour se pencher sur cette affaire. Il a été donc décidé de la mutation du policier-violeur à Bamako.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Sikasso pour faire la lumière sur cette affaire. Les populations de la cité du Kénédougou ont dénoncé ce viol commis par un policier dont la mission consiste à les protéger. Cette affaire relance le débat sur la moralité de certains agents de la police qui sont recrutés souvent sans concours. »
Dans la prochaine parution le nom du commissaire et sa fonction actuelle et son commissariat actuel dans le district de Bamako.
Par Hamidou Togo
Source : Le Hogon