Après cinq ans de mise en œuvre, les sept pays bénéficiaires du projet SWEDD de l’acronyme anglais (Sahel Women’s Empowrerment and Demographic Dividend), en Français (projet d’Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel), se sont retrouvés à Nairobi (capitale du Kenya) du 13 au 15 novembre 2019, pour faire le bilan des activités réalisées dans chaque pays.
Après présentation de chaque pays, le Mali a été meilleur élève dans la mise en œuvre de ce projet. Un grand honneur et une fierté pour le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Adama Tièmoko Diarra, qui conduisait la forte délégation malienne à cet important rendez-vous continental.
Le Sommet de Nairobi sur la Population et le Développement (CIPD25) était une tribune pour les pays bénéficiaires du projet (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad) de faire le bilan des actions menées pendant les cinq années d’exécution. Ainsi, les nations n’ont pas manqué de réitérer leur engagement à accélérer les promesses.
Selon le ministre Adama Tiémoko Diarra, malgré les déperditions des filles, le Mali note actuellement un taux brut de scolarisation de 80%.
Pour lui, cette première place se justifie par le fait que toutes les stratégies étaient mises en œuvre pour permettre l’accélération partielle de la scolarisation des filles de 8 à 12 ans déscolarisées, précoces ou n’ayant jamais été à l’école.
«Cette stratégie est soutenue par une autre qui assure le maintien à l’école de la jeune fille jusqu’à la fin du cycle fondamental. A cet effet, 7500 filles ont bénéficié de cet appui avec leur insertion dans le circuit de l’école», a-t-il révélé.
Ce projet sous régional, soutenu techniquement par l’UNFPA et l’Organisation ouest africaine de la santé, est financé par la Banque mondiale à hauteur de 75 283 483 373 de FCFA.
Andiè Adama DARA
Source: bamakonews