Dans le souci de faire face au défi de la gestion harmonieuse du district dans le contexte de la mise en œuvre du Projet « Grand Bamako », le Syndicat mixte inter-collectivités de Bamako (SMIB) se met régulièrement autour de la table pour discuter des questions d’ordre métropolitain.
C’est dans cet élan que les acteurs s’étaient réunis le 18 mars dernier dans les locaux de la mairie du district de Bamako pour se pencher sur la relecture du règlement intérieur du Syndicat mixte inter-collectivités de Bamako. Cette rencontre qui était présidée par Mme KarembéRokia Diarra, vice-présidente du SMIB, a regroupé le directeur de la cellule de préfiguration de l’Agence de l’urbanisme de Bamako, M. Ousmane Sow non moins secrétaire permanent du SMIB, ainsi que les délégués de l’Inter-collectivité. L’initiative entre dans le cadre de l’objectif de la gestion harmonieuse et optimale de la ville de Bamako pour le bien-être des habitants.
Deuxième du genre, cette réunion a permis de passer au peigne fin la relecture du règlement intérieur du SMIB, la formalisation des commissions de travail, ainsi que l’examen de la demande d’adhésion de la Commune de N’Gabacoro.
Pour le secrétaire permanent du SMIB, cette relecture du règlement intérieur de l’Inter-collectivité se justifie par les insuffisances du texte. A l’en croire, la rencontre a l’avantage également d’adjoindre deux commissions de travail, celle en charge de l’organisation et la commission juridique, à la liste de 7 autres qui ont préalablement été établies. Pour Ousmane Sow, le Projet «Grand Bamako» qui comprend l’ensemble des 6 communes du district plus la mairie du district de Bamako et les 18 collectivités qui gravitent autour de Bamako est un projet qui a un niveau de pouvoir qui dépasse celui du district de Bamako. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, toutes les communes vont se mettre autour de la table pour discuter des questions d’ordre métropolitain.
A noter que le comité inter-collectivités comprend 53 délégués issus de 25 communes qui se mettent ensemble dans la logique de l’évolution de Bamako. Il s’agit de faire en sorte que les communes qui sont rattachées au tissu de Bamako puissent se mettre autour de la table pour discuter des grands sujets comme l’assainissement et de la mobilité urbaine.
DK
Le Renard