Une table ronde s’est tenue à l’hôtel Azalai Salam, le mardi 30 mai 2017, pour faire les points sur l’état d’avancement et la situation financière de la première phase du projet d’adduction d’eau potable de Kabala pour alimenter la ville de Bamako et environnants.
Des Ministres de la République et les Représentants des partenaires techniques et financiers ont passé en revue l’état d’avancement de la première phase et ont l’examen de la situation de financement de la seconde phase, du projet en vue de la boucler.
Présidé par le Ministre du Commerce porte-parole du Gouvernement, Abdel Kader Konaté, qui avait à ses côtés ses collègues de l’Energie et de l’Eau et celui de la Santé et de l’Hygiène publique, respectivement Malick Alhousseini Maïga et Samba SOW. Cette table ronde s’est déroulée en présence du Directeur Général de l’Agence française de développement (AFD), Pascal Colenge, Représentant des PTF.
Les travaux d’avancement du projet d’eau de Kabala se déroulent bien, constate Pascal Colenge ajoutant que ce projet aura un nouveau financement de 50 millions d’euros de la part de la Banque Européenne d’Investissement.
En effet, cette table ronde sur le projet d’eau de Kabala participe au programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable, pour la période 2017-2020, pour les populations à faible revenu, par la multiplication des points d’eau et des branchements sociaux.
Le projet d’alimentation de la ville de Bamako à partir de Kabala a pour objectif d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau potable de la capitale et ses environs. Il consiste la réalisation, en deux phases successives, de deux stations de traitement d’eau potable, d’une capacité de 144.000m3.
Il faut noter que le projet d’eau de Kabala est prévu pour être réalisé sur une période d’exécution de cinq ans dont la première phase va de 2014 à 2018 et la deuxième de 2019 à 2020.
Au passage, rappelons que la première phase du projet de Kabala comprend deux composantes principales.
Ainsi, la composante 1, intitulée «Production, stockage et transfert», consiste à réaliser des ouvrages de prise et d’amenée d’eau brute, une station de traitement d’eau de 144000m3/jour, une conduite de refoulement d’eau traitée, un système d’alimentation en énergie et une station d’alerte contre la pollution du fleuve et les réservoirs de tête de stockage à Baco-Djicoroni.
La composante 2, faite de «Stockage et canalisation de distribution », prévoit aussi la réalisation de cinq (5) réservoirs au sol et trois (3) châteaux d’eau pour une capacité cumulée de 40.000m3, un réseau de plus de 1.400 km de long et la réhabilitation d’environ 40km de réseaux, 1008 bornes fontaines publiques et 76.144 branchements individuels dans le cadre d’un programme promotionnel.
A noter que le financement du projet de Kabala s’inscrit dans le cadre de la bonne Coopération entre le Mali et ses partenaires techniques et financiers. Ainsi, les deux premières phases du projet sont financées à hauteur de 173.582.079.440 de francs CFA. Sur ce montant, il a été mobilisé 39.388.430.708 francs CFA. Soit un taux de décaissement de 22,82% à la date du 30 mai 2017 contre un taux d’exécution physique de 50% pour un délai consommé de 60%.
Quant à la seconde phase, son financement s’élève à 155.685.402.905 de francs CFA.
Pour le Ministre Abdel Kader Konaté, ces importantes contributions financières sont le fruit d’un abondement conjoint de l’Etat malien et les institutions amies suivantes : l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, la Banque Européenne d’Investissement, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement et la Coopération italienne.
A.B.
Par L’Observatoire