Pour une organisation immaculée des élections locales, régionales et communales partielles et référendaires que notre pays s’apprête à organiser, le Ministre en charge des élections, Tiéman Hubert Coulibaly, a tendu sa main à toute la classe politique nationale dont l’opposition afin qu’elle regagne le cadre de concertations initié par le Président IBK entre son Département et les partis politiques.
C’était le mardi dernier, lors de la énième rencontre du cadre de concertation entre le Ministère de l’Administration territoriale et les partis politiques sur le chronogramme électoral et la révision des listes électorales.
A tout Seigneur, tout honneur, la rencontre s’est déroulée sous l’égide du Ministre Tiéman Hubert Coulibaly, dans la salle de conférence de son département. C’est en présence des Représentants de la CENI et de la Délégation Générale aux élections, des Responsables des différents courants politiques (majorité, centre et opposition).
Les échanges qui se sont tenus à huis clos ont principalement porté sur le chronogramme électoral et la révision des listes électorales, durant, au moins, trois heures d’horloge.
Selon le Ministre Tiéman Hubert Coulibaly, le cadre a ensemble analysé l’agenda électoral qui profile à l’horizon et partagé un certain nombre de difficultés en vue d’obtenir un consensus politique.
Nécessité de mettre en œuvre l’Accord
Aux dires du Ministre Tiéman Hubert Coulibaly, il y a des nécessités qui s’imposent aux différentes parties pour que l’Accord de paix puisse connaître une mise en œuvre dynamique, surtout les élections référendaires. Sur la question, il a fait comprendre que les avis sont partagés, surtout sur la période choisie, celle de l’hivernage.
«Nous avons des engagements internationaux qui nous obligent à respecter un certain nombre de points d’éthique. Trouvons le point d’équilibre pour que les nécessités qui s’imposent à nous puissent être satisfaites», a justifié le Ministre.
La main tendue du Ministre aux déserteurs du Cadre de concertations
Tiéman Hubert Coulibaly, en bon Démocrate, a tendu la main aux partis de l’opposition qui ont quitté le cadre des concertations à le regagner. «Ce que nous déciderons ensemble sera la loi entre nous. Nous ne pourrions que rendre service à notre pays et aussi à notre processus électoral pour reconstruire la confiance entre l’ensemble des acteurs du processus électoral», a justifié le Chef du Département de tutelle.
Sur la question d’un éventuel report desdites élections, le Ministre de l’Administration territoriale a été clair: «Nous avons un agenda que nous rendrons public bientôt».
Cyril ADOHOUN
Par L’Observatoire