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Programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable pour la période 2017-2020 : Le taux d’accès des populations à l’eau potable bientôt accru

En vue d’améliorer le taux d’accès des populations, singulièrement celles de l’intérieur du pays, à l’eau potable, sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, le conseil des ministres a entendu lors de sa session du mercredi 10 mai dernier, une communication écrite relative au programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable pour la période 2017-2020. Face à la presse, le ministre Malick Alhousseini, accompagné du ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté, a expliqué le contenu dudit programme visant à soulager les populations.

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Sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini,  le conseil des ministres, lors de sa session du mercredi 10 mai dernier a entendu une communication écrite relative au programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable pour la période 2017-2020. Qui d’après le ministre Malick Alhousseini, prévoit la réalisation et la réhabilitation de plusieurs points d’eau modernes comprenant entre autres : des bornes fontaines, des systèmes d’hydraulique villageoise et pastorale, des forages équipés de pompes à motricité humaine et des puits modernes. Mais aussi dit-il, il vise à étendre les ouvrages de production et de traitement du réseau de distribution d’eau potable sur l’ensemble du territoire national. Et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgences sociales 2017-2020.

D’après le ministre Malick Alhousseini, le programme contribuera à l’amélioration de la santé des populations et à la réduction du taux de pauvreté.

Selon lui,  le taux actuel d’accès à l’eau potable au Mali est estimé à 66%. Et malgré tous les efforts consentis par les autorités révèle-t-il, 1280 villages, fractions et sites pastoraux dont la population est comprise entre 1 et 2000 habitants n’ont pas accès à un point d’eau potable. Mais aussi dit-il, 377 localités dont la population est comprise entre 2000 et 5000 habitants n’ont pas accès à une adduction d’eau sommaire et 90 centres semi-urbains dont la population est comprise entre 5000 et 10000 habitants ne disposent pas d’une adduction d’eau complète. Raison pour laquelle, précise le ministre Malick Alhouseini, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, a instruit à son département d’œuvrer pour faciliter l’accès ‘’géographique’’ et ‘’financier’’ de l’eau potable aux populations. Pour lui, la communication relative au programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable entendu par le conseil des ministres s’inscrit dans  cette dynamique.

Outre cette communication, le conseil des ministres a aussi entendu deux autres communications. L’une est relative à la synthèse des conclusions et recommandations de l’étude pour la mise en place d’un mécanisme de refinancement durable des systèmes financiers décentralisés au Mali et la seconde, relative au programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles, phase de relance 2017-2019.

La teneur des deux communications a été expliquée par  le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé et son collègue du Développement Industriel, Ibrahim Ag Mohamed.

D’après le ministre Konimba Sidibé, les systèmes financiers décentralisés ou micro finance consistent à mettre à la disposition des ménages à faibles revenus, les services financiers pour leur permettre notamment de financer des activités génératrices de revenus, d’accumuler des actifs et de stabiliser leurs dépenses de consommation.

D’où selon lui, la nécessité d’améliorer et pérenniser la disponibilité des ressources financières mobilisables par les systèmes financiers décentralisés pour les besoins spécifiques des populations cibles. A en croire Konimba Sidibé, la mise en œuvre des recommandations de l’étude dégage une incidence financière de 130 millions FCFA dont le financement sera assuré par le Programme de microfinance rurale.

Sur un tout autre plan, le ministre du Développement Industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a expliqué que dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique de Développement Industriel du Mali, le gouvernement a élaboré et exécuté deux programmes de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles sur la période allant de 2005 à 2012. Mais la mise en œuvre de ces programmes ayant connu un coup d’arrêt avec la crise de 2012 dit-il, le gouvernement a jugé opportun de les relancer afin de permettre aux entreprises bénéficiaires  de réaliser des investissements, de renforcer la capacité de leurs ressources humaines et d’améliorer les coûts et les outils de production.

Selon lui, l’incidence financière du programme est évaluée à 9 milliards 282 millions FCFA et le financement est assuré par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les entreprises bénéficiaires.

Lassina NIANGALY

Tjikan

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