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Professeur Mara : Moussa Mara est devenu un professeur. Il donne des cours à l’ Université gouvernementale» sur une nouvelle matière : «Comment être un bon ministre».

En effet, lors du premier conseil de cabinet, il avait lui seul monopolisé la parole, faisant croire qu’il est un grand commis de l’administration malienne. Certains ministres ont passé toute la rencontre à tourner la tête. Mais le jeune Mara persistait avec la signature de son Code. C’est vrai que les ministres, par respect pour le président de la République, se sont pliés à ce jeu de Mara, mais la réalité est tout autre, parce que lui-même, Mara, sait qu’il y a des ministres à qui il ne peut rien demander en termes de travail gouvernemental. Notre «professeur» ne faisait que remuer sa langue, parce qu’il sait très bien que personne ne fait attention à ce qu’il dit.

 moussa mara chef gouvernement premier ministre

Camara viole le code

Mahamadou Camara a été applaudi par tout le monde, y compris certains responsables du Rpm, parce qu’il n’était pas d’accord avec la manière dont leur formation politique a répliqué au Parena. Sa lettre adressée à ce parti est venue au bon moment. C’est pourquoi PPR le qualifie de ministre responsable. Mais, en réalité, cette lettre au directeur de communication du président de la République, n’est qu’une violation du Code éthique de Mara que ce ministre venait de signer. Mahamadou Camara a dit certes des vérités, mais il a ignoré ce code de 14 engagements basé sur l’esprit d’équipe, la solidarité gouvernementale et la complémentarité. Pire, c’est le lendemain même de la signature du fameux Code que le ministre a envoyé sa missive à Sambi Touré.

Le deal respecté

Selon une source proche de l’actuel Premier ministre, ce dernier devrait l’être, tout juste après la victoire d’IBK. Car, en réalité, Moussa Mara était le candidat des militaires, mais ceux-ci se sont rendus compte plus tard qu’il ne faisait pas le poids. C’est pourquoi ils ont dû choisir IBK, avec à l’appui un deal. Lequel, d’après notre source, stipulait qu’en cas de victoire d’IBK, c’est Moussa Mara qui devrait être nommé Premier ministre. Malheureusement, IBK n’a pas voulu faire cela : il a fait appel à un neutre pour lui faciliter la tâche, parce que Moussa Mara ne pouvait pas venir directement. IBK vient donc de respecter le deal avec les militaires. Mais, en même temps, il s’est débarrassé des putschistes, aucun d’eux n’est dans le gouvernement actuel. En tout cas, l’arrivée de Moussa Mara a coïncidé avec une rumeur selon laquelle, IBK aurait rendu visite à Sanogo à Sélingué, pour rassurer ce dernier.

Des gendarmes et leurs marchands d’illusions

Deux gendarmes et leurs marchands d’illusions circulent actuellement dans la Commune du Mandé : ils font du jeu de hasard. Ils font rêver les Malinké dont un des siens a joué et gagné jusqu’à hauteur de 250 000 Fcfa. Ces gendarmes et leurs marchands d’illusions lui ont proposé de continuer, lui prétextant que c’était son jour de chance. Il a alors joué et gagné jusqu’à 900 000 Fcfa. Malheureusement, ils n’avaient plus d’argent et ne pouvaient donc payer le monsieur. Pour ce faire, ils lui ont donné rendez-vous dans une autre localité. Quand le jeune homme s’est rendu au lieu indiqué, ils lui ont dit clairement qu’ils ne pouvaient pas le payer. Heureusement qu’il connaissait le nom de l’un des gendarmes, sur lequel il s’est basé pour formuler la plainte qu’il a déposée au niveau d’un tribunal. Selon nos sources, les deux gendarmes et leurs marchands d’illusions ont escroqué plusieurs personnes le long de la route de Kangaba. Ils auraient gagné plus de 16 millions en une semaine. La question que les populations se posent, c’est de savoir comment un gendarme connu dans la zone s’est prêté à ce jeu. De toutes les façons, les victimes sont prêtes à tirer cette affaire au clair.

Une rencontre forcée

 

Après l’affrontement entre le Mnla et les islamistes, le vieil Ag Intalla était en conclave avec certains leaders des différentes communautés touarègues à Kidal. Cette rencontre a réuni la semaine passée les membres du Mnla et du Mia. Certains participants sont venus du Burkina Faso, du Niger et de l’Algérie. Mais les touaregs de Bourem et de Ménaka n’ont pas voulu prendre part à cette rencontre, qui, selon eux, ne débouchera sur rien de potable. Certains ont été forcés par leur communauté à y prendre part, alors qu’ils n’ont jamais voulu être avec le Mnla. Selon une source fiable, le vieil Intalla pense qu’il est temps de négocier avec les autorités de Bamako. Lui qui vient d’un traitement en Algérie, sait de quoi il parle. Mais sera-t-il écouter par les autres ?

Il ne parle pas bamanankan

L’actuel ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de l’Information ne parle pas la langue bamanan. Langue qui est la plus utilisée au Mali. Peut-être que c’est pour cela qu’il n’est pas porte-parole du gouvernement. Ce qui permet à Mahamane Baby de garder son poste. Mieux, Baby, au cours du premier débriefing du conseil des ministres, a parlé sonrai et peulh, comme pour dire que le ministre de la communication ne pourra pas se mesurer à lui. Mahamadou Camara a donc du pain sur la planche, parce que même dans l’administration, les gens parlent bamanan pour se tirer d’affaire. Le hic, c’est que le bonhomme ne fait pas d’effort. Malgré les sollicitations des confrères, le ministre Camara n’a avancé aucune phrase en bamanankan. Il aura du boulot le jour où il doit faire face aux syndicalistes de son département.

Soumaïla Cissé, pas tendre avec IBK

Invité par nos confères de BBC le week-end passé pour se prononcer sur la composition du gouvernement de Moussa Mara et donner son point de vue sur les 7 mois de gestion d’IBK, Soumaïla Cissé de l’Urd, et non moins chef de file du groupe parlementaire de l’opposition  Vigilance républicaine et démocratique (Vrd), a indiqué que les Maliens assistent à un manque de priorités du gouvernement. Car, dit-il, aucune feuille de route claire n’a été jusqu’ici présentée. «C’est plutôt du bricolage», a-t-il affirmé. Selon l’opposant, l’élection d’IBK est passée par un certain nombre de priorités particulièrement, Kidal, les problèmes d’insécurité dans nos villes et la réconciliation nationale. «Après 7 mois, l’insécurité règne dans les  villes du Nord,  et à Kidal, rien n’a bougé», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «L’insécurité s’est même  installée à Bamako avec l’attaque du domicile de l’ancien président de la République Alpha Oumar Konaré, en pleine ville en début du mois passé». Avant d’inviter l’actuel gouvernement à présenter rapidement une feuille de route pour orienter les citoyens sur ses priorités.

Des départs ?

La Cds Mogotiguiya avec ses deux députés tout comme le Miria, alliés naturels du Rpm, cogitent actuellement chacun au sein de sa formation politique : sur comment continuer leur collaboration avec les tisserands. Ces deux partis politiques de la mouvance présidentielle estiment que le Rpm est en train de les négliger. Ils n’ont aucun représentant dans le gouvernement actuel. Si La Cds est un allié de longue date, c’est-à-dire depuis 2007, le Miria fait aussi partie des formations fondatrices de l’Alliance IBK Mali 2012. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas été pris au sérieux, alors que des partis qui n’ont qu’un seul député se retrouvent dans le gouvernement. En outre, beaucoup d’alliés politiques du Rpm sont persuadés qu’ils ont été mis à l’écart lors de la formation du gouvernement. Ils dénoncent surtout le fait qu’ils n’ont pas été consultés pour la formation du gouvernement. Question : la Cds et le Miria vont-ils quitter la mouvance présidentielle ?

Code éthique

Ils ont juré par loyauté envers IBK et non le Mali. Le Premier ministre malien, n’ayant rien à faire, meuble son temps par une certaine distraction. Il rencontre l’opposition pendant 10 minutes et passe une journée avec la majorité. Comme si cela ne suffisait pas, Mara exige la signature d’un code éthique, comme pour dire que les ministres n’ont jamais respecté les biens de l’Etat ; comme si ceux qui ont été ministres avant ce gouvernement étaient des «apatrides». Moussa Mara, au lieu de nous distraire en demandant aux ministres d’être loyaux envers IBK, faites la déclaration de vos biens comme l’exige la loi. Vous l’avez fait en tant que maire et candidat à l’élection présidentielle, quand ce n’était pas une obligation pour vous. Maintenant, vous pouvez le faire et demandez la même chose à vos ministres. C’est ce qui impressionnerait les Maliens, qui vous connaissent beaucoup.

SOURCE: Le Reporter

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