Lomé, la capitale togolaise sur le Golfe de Guinée, a accueilli lundi 30 juillet 2018 les travaux du Sommet Conjoint des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ; travaux axés sur la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte le terrorisme et l’extrémisme violent.

26 Chefs d’État et de Gouvernement, presque la moitié du Continent, ont répondu à l’invitation du Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le président en exercice de la CEDEAO et du Gabonais Ali Bongo Ondimba, le président en exercice de la CEEAC. De leur nombre, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale, She Okitundu, représentant spécial du Chef de l’État Joseph Kabila.

Ils sont allés créer des conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions. Il s’agit pour la CEDEAO du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, du Ghana de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Sénégal de la Sierra Leone et du Togo. Côté CEEAC, c’est la RDC, l’Angola le Burundi, la RCA, le Congo, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Cameroun, le Rwanda, le Tchad et le Sao Tome et Principe.

Les chefs d’État et de Gouvernement ont examiné la situation sécuritaire générale en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale jusqu’à noter les risques créés par la montée des défis sécuritaires concernant notamment le terrorisme, les trafics d’armes, d’êtres humains et de drogue, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité.

Et pour y arriver, ils s’appuient sur les acquis de la Coopération entre la CEDEAO et la CEEAC dans le domaine de la sécurité et la sûreté maritime à travers le Centre Interrégional de Coordination issu des décisions du Sommet conjoint du 25 juin 2013 à Yaoundé au Cameroun.

Déterminés à affronter de manière soudée les défis sécuritaires, les dirigeants des pays membres de la CEDEAO et ceux de la CEEAC, ont souligné la nécessité d’une coopération plus renforcée et effective entre les deux sous-régions.

Raison pour laquelle, ils ont décidé d’avoir une vision partagée des menaces et une approche commune des solutions à y apporter ; d’où l’adoption de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans  les deux espaces.

Concrètement, les 26 chefs d’État et de Gouvernement s’engagent à coopérer pour prévenir les conflits, promouvoir la paix et la stabilité à travers la mise en place et le renforcement de mécanismes d’alerte précoce et de réponse rapide aux crises aux niveaux national et régional. Ils ont par ailleurs salué l’évolution positive du processus électoral en RDC et félicité les autorités congolaises pour tous les efforts consentis jusqu’à ce stade de préparatifs des élections.

JMNK/L’Avenir 

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