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Processus du changement : Et les Maliens ?

Secoué et meurtri par les répercussions de la grave crise politico sécuritaire provoquée par l’arrêt brutal du régime démocratique d’ATT, aggravée par l’occupation spectaculaire des régions du nord par des bandits armés et islamistes radicaux, le peuple malien aspire au changement. Cette volonté et ce désir de ne plus revivre le cauchemar se sont concrétisés par une participation et une mobilisation fortes aux échéances électorales tenues après le retour à l’ordre normal.

drapeau malien (Vert-Jaune-Rouge)

 

 

En  élisant  le président IBK, à la tête  du Mali, les Maliens exprimaient leur  farouche  détermination pour l’instauration d’un nouveau  cadre  de  vie, d’une justice  saine, d’un Etat fort, basé sur le  respect  des normes de bonne  gouvernance. Autrement dit le changement. Le vrai, et pour de bon. En terme clair, le président IBK se voyait accorder toute la confiance de la nation malienne d’entreprendre les actions pour réaliser les attentes. Le défi à relever était d’abord de prendre l’initiative d’imposer l’autorité de l’Etat. C’est pourquoi, depuis sa prise de fonction, on assiste jour après jour à des actions rigoureuses pour faire régner l’ordre non seulement au sein des services publics, mais aussi au niveau des forces armées et de sécurité.

 

Des actions similaires ont été également entreprises dans les autres secteurs de la vie socioprofessionnelle. Mais voilà que, ce même peuple tente de rebrousser chemin en plein jour. Pourquoi ? Pour certains observateurs avertis de l’évolution politique du Mali, beaucoup sont ces maliens qui ont compris à l’envers le sens du changement. La majorité de nos concitoyens estiment que le changement prôné signifierait la mise à sa disposition des meilleures conditions de vie. D’accord, mais cela nécessite des préalables. En ce sens que le changement prôné ne saurait déboucher que sur de simples slogans. Il y a lieu de se soumettre aux exigences de cette problématique. Et les Maliens doivent savoir que ce changement n’a pas de prix, mais un coût extrêmement cher. Comment ?

 

Il s’agira pour les Maliens de savoir que tout processus de développement passe en premier   lieu par le respect des normes réglementaires et législatives. Et au peuple de comprendre que le principe de « nul n’est et ne sera au dessus de la loi » n’est pas fortuit. Il s’inscrit dans le cadre du redressement du comportement du Malien. Désormais, seul le travail et rien que le travail sera le socle de la réussite. Dans cette optique les uns et les autres doivent comprendre que la lutte contre la corruption et la délinquance financière occupe une place de premier choix dans la réalisation du changement.

 

 

Il est donc incompressible de voir et remarquer que ces mêmes personnes qui ont crié haut hier pour le changement, se permettent de murmurer le contraire aujourd’hui. Ce qui est important de souligner, c’est que la mise en exécution des initiatives du redressement du pays doit se faire dans les règles de l’art. Il sera donc regrettable que cette noble mission d’IBK soit transformée par d’autres pour régler des comptes personnels et exercer des abus de pouvoir. Si les Maliens veulent réellement que   ce changement soit une réalité, ils doivent accepter la douleur et non la facilité.

Jean GOÏTA

SOURCE: Le Pouce

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