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Processus d’organisation de l’élection presidentielle de 2013 : La colère des agents d’appui de la Côte d’Ivoire

Lors de l’organisation de l’élection présidentielle de juillet et aout 2013, le Consulat d’Abidjan avait recruté une cinquantaine d’agents pour les aider dans les différentes phases de ce processus. Après de loyaux services rendus à la Nations, ces agents ne parviennent pas à percevoir leurs rémunérations.

 

 

Dans une lettre en date du 21 septembre 2013 adressée à SE Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République, le collectif manifeste sa colère et demande son intervention pour obtenir le paiement intégral des indemnités.

 

 

En effet, en prélude à l’élection présidentielle de juillet et août derniers, des agents avaient été recrutés par les autorités consulaires d’Abidjan pour les aider dans les différentes opérations relatives à la préparation et à l’organisation du scrutin. Tout a commencé  par le RAVEC où les choses se sont bien passées, en toute transparence. Ainsi,  tous ceux qui ont  participé à cette opération, savaient à l’avance combien ils allaient percevoir et tout le monde a été payé correctement à la fin de l’opération. Il y a eu ensuite l’établissement des listes électorales biométriques, puis la distribution des cartes NINA et enfin la tenue du scrutin  présidentiel. Ici, le collectif indique que le Consulat doit à chacun la somme de deux cent cinquante deux mille (252 000) FCFA, sauf ceux qui n’ont pas participé à toutes les opérations citées. Dans tous les cas chacun devrait pouvoir percevoir ce à quoi il a droit en fonction des opérations auxquelles il a pris part. Mais le Consul Général et surtout le comptable ne l’entendent pas de cette façon.

 

 

 

Signalons qu’au début et selon la lettre du collectif, les autorités consulaires avaient commencé par dire qu’il n’y avait pas d’argent en raison des difficultés que le pays traversait. « Puis, quand on leur a fait comprendre que l’élection présidentielle malienne avait coûté selon les médias la bagatelle de 65 milliards financés en grande partie par la communauté internationale, leur argumentaire a évolué » poursuit la lettre.

 

 

 

Le Consulat a en outre rétorqué que les autorités à Bamako ne leurs avaient pas jusque-là envoyé l’argent par rapport aux élections, d’autant plus que, selon eux, la communauté internationale n’avait pas encore libéré les fonds promis. Mais grande a été la surprise des membres du collectif lorsqu’ils sont allés  à la délégation du PNUD à Abidjan pour y déposer des copies des courriers relatifs à cette affaire, que depuis les 13 et 16 juillet 2013, le PNUD avait viré les fonds respectivement dans les comptes du Consulat et de la CENI de l’Ambassade et que cette dernière structure avait retiré les fonds mis à sa disposition, lui permettant ainsi de payer ses agents électoraux.

« Alors pourquoi le Consulat n’en a pas fait autant ? Et qu’ont-ils fait des fonds qui leurs ont été virés par le PNUD ? Se pose t-on au collectif.

 

 

En sa qualité de premier responsable du pays et que dans son programme de gouvernement figure en bonne place la lutte contre la corruption, l’impunité et les détournements de fonds qui sont de véritables gangrènes de la société malienne, le Collectif des Agents d’Appui à l’Administration pour l’élection présidentielle du Mali, section de la RCI composé exactement de 52 membres  sollicite l’intervention du Chef de l’Etat pour obtenir le paiement intégral de ses indemnités.

 

Dieudonné Tembely 

SOURCE: Le 26 Mars

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