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Processus de paix : UN SI LONG CHEMIN

L’accord de paix et de réconciliation nationale est le fruit de pourparlers qui ont duré 8 longs mois. Ce fut un véritable marathon

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« La plus grande gloire dans la vie ne réside pas dans le fait de ne jamais tomber, mais dans celui de se relever à chaque fois que nous tombons ». Cette pensée de Nelson Mandela, prix Nobel de la paix et icône mondial de la paix et de la tolérance, doit inspirer notre pays dans sa quête de réconciliation et de stabilité. Le gouvernement a maintenu le cap dans son choix du dialogue, contre vents et marées, pour trouver une solution à cette crise qui déchire notre pays depuis 2012, menaçant dangereusement son unité, le caractère laïc et républicain de l’Etat et mettant à mal la cohésion entre les différentes communautés.
Ce vendredi 15 mai, notre pays s’apprête à vivre une journée historique, un tournant majeur dans son existence avec la signature de cet accord sur lequel nos compatriotes fondent beaucoup d’espoir pour arriver à un compromis national ouvrant la voie au rétablissement du vivre ensemble.
Cet accord de paix est l’aboutissement d’un long processus de pourparlers inter-maliens à Alger sous l’égide de la communauté internationale. Il a fallu 5 rounds chez le grand voisin du Nord pour arriver à ce compromis qui fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis son paraphe le 1er mars 2015 par le gouvernement et les groupes armés de la Plateforme, favorables à l’unité du pays. Même si le document peine à faire l’unanimité, nombreux sont ceux qui pensent qu’il faut nécessairement avancer dans cette voie pour abréger les souffrances des populations en détresse.
Le gouvernement, les groupes armés de la Plateforme et la médiation internationale ont fait le pari de faire avancer le processus, quitte à laisser la possibilité aux mouvements de la Coordination qui hésitent encore à adhérer plus tard à cet accord à l’élaboration duquel ils ont pourtant participé de bout en bout.
Faire en sorte que le processus de paix poursuive son petit bonhomme de chemin, est un impératif de survie pour l’unité et la stabilité de notre pays. Les réticences des mouvements armés de la Coordination ne doivent pas faire perdre de vue la nécessité absolue de créer les conditions du retour des milliers de personnes déplacées ou réfugiées en dehors du pays et organiser le retour de l’Etat sur les terres du Septentrion. Car même les populations qui sont restées chez elles, souffrent énormément de l’absence de l’Etat et des services sociaux de base comme la santé, l’école, l’eau potable. Sans compter que la justice n’est pas rendue dans certaines contrées du Nord depuis 2012.
Le regain de violence, orchestré par ceux qui n’ont aucune envie ni intérêt à un retour de la stabilité du Nord de notre pays, n’y fera rien. Cet accord doit être signé. La présence de nombreux chefs d’Etat à la cérémonie de signature, en plus de l’appui de la médiation internationale parrainée par la France et les Etats-Unis, constituera une pression supplémentaire sur les épaules des jusqu’au-boutistes dans les rangs des mouvements armés de la Coordination.
Ces ennemis de la paix continuent leur basse besogne d’enlèvements de véhicules, de pillages, d’assassinats, de kidnapping, d’attaques contre les forces armées qui pourtant respectent scrupuleusement le cessez-le-feu. Mais ils ne doivent pas arriver à leur fin. Le Mali et la communauté internationale ne leur feront pas le cadeau d’arrêter ce processus de paix pour leur faire plaisir. Le texte de l’accord accorde d’énormes possibilités pour la gestion décentralisée des régions. Le gouvernement n’ayant opposé, au cours des pourparlers, de limites que pour l’intégrité territoriale du pays, le caractère laïc et républicain de l’Etat.

En coupe réglée. Depuis 2012, ce pays est meurtri par les actes de violences perpétrées par les groupes armés indépendantistes et djihadistes qui ont décidé de l’occuper pour le mettre en coupe réglée. Les uns voulaient y installer un Etat islamique sur le modèle de l’islam rigoriste qui prône l’application stricte de la Charia avec son cortège d’amputations, de flagellations, de lapidations. Les autres voulaient faire du Nord du pays une République à part entière. Tous ces envahisseurs se sont rendus coupables des pires exactions sur les populations laissées sans défense.
La horde indépendantiste et djihadiste a déferlé sur notre pays à quelques encablures de la fin de mandat du président Amadou Toumani Touré. Les défaites de l’armée sur le terrain ont conduit à la chute d’un président qui s’apprêtait à quitter le pouvoir à l’issue de ses deux mandats. Une junte militaire s’est emparée du pouvoir, installant une anarchie dans le pays. Il a fallu alors batailler pour le retour de l’ordre constitutionnel et la reconquête du Nord du pays. Les deux résultats ont été atteints avec l’installation de Dioncounda Traoré à la tête de la Transition et l’intervention de l’armée française en janvier 2013 pour stopper l’avancée des djihadistes vers la capitale.
Après le retour de l’Etat à Tombouctou et Gao mais pas à Kidal, il fallait ouvrir les négociations entre les groupes rebelles porteurs de revendications politiques et le gouvernement. Les pourparlers ont donc débuté à Ouagadougou, dans la capitale du Burkina Faso, pour aboutir à un accord préliminaire signé le 18 juin 2013 sous l’égide de la CEDEAO qui avait mandaté le président burkinabè Blaise Compaoré pour conduire les négociations.
Cet accord préliminaire aura permis la tenue des élections présidentielle et législatives sur toute l’étendue du territoire national. Après l’élection du président de la République et des députés, la médiation a changé de main. L’Algérie est entrée en scène en janvier 2014 à la demande du président de la République Ibrahim Boubacar Keita. La première réussite de l’Algérie fut la signature d’une Feuille de route le 24 juillet 2014. Ce document, bréviaire d’une longue marche vers la paix, a permis de réitérer publiquement l’attachement des belligérants au respect des principes de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat, ainsi que sa forme républicaine et son caractère laïc.
Cette phase initiale du dialogue inter-malien, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été sanctionnée par la signature par le gouvernement et les six mouvements politico-militaires de la partie septentrionale de notre pays de deux documents : la « Feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger» et une «Déclaration de cessation des hostilités». C’est partant de ces deux documents que la date du 1er septembre a été retenue par la médiation pour ouvrir les pourparlers.
Outre les représentants du gouvernement, les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident). Cette feuille de route donnait donc le coup d’envoi du marathon des pourparlers.
A la première rencontre, la médiation internationale s’attellera à ouvrir les discussions à la société civile qui a pu exprimer son point de vue et suggérer des solutions pour rétablir le vivre ensemble sérieusement mis à mal. Cela a permis aux uns d’accepter la main tendue des autres et de préparer le second round.
Ce 3e round qui aura permis aux protagonistes d’entrer dans le vif du sujet en commençant par faire taire les armes, s’est ouvert le mercredi 11 février 2015 à Alger. Avant de s’y rendre, le chef de la délégation gouvernementale Abdoulaye Diop a animé une conférence de presse pour dire son «assurance que les responsables des groupes armés seront présents cette fois contrairement aux deux précédents rounds au cours desquels ils se faisaient représenter par des personnes qui ne pouvaient prendre aucune décision». Le chef de la diplomatie assurera que «la délégation gouvernementale va à Alger avec un esprit constructif, un grand sens de la responsabilité avec le souci de préserver les intérêts du pays».
Mais il faudra attendre le 4è rond des pourparlers pour aboutir à un pré accord que la médiation internationale a remis aux différents belligérants pour avis. Dans les faits, il leur était demandé d’aller soumettre le document à leurs bases respectives pour recueillir les avis des citoyens. La médiation estimait que le document proposé, constituait un compromis sur les revendications des différentes parties aux négociations.
Lorsque le document du pré accord fut dévoilé, des voix se sont élevées pour dénoncer une volonté active et à peine voilée d’une partition de notre pays, de la part d’une partie de la communauté internationale. Faux, ont rétorqué fermement les pouvoirs publics qui ont alors expliqué qu’il ne s’agissait que d’un document de travail.
Rendez-vous fut pris ensuite pour le 15 février 2015 à Alger pour apporter les dernières retouches au document du pré accord, largement diffusé grâce à la magie des réseaux sociaux.
Au 5è et dernier rond, les différentes parties se sont retrouvées à nouveau dans la capitale algérienne. Tous étaient présents. Cette fois-ci, les pontes des groupes rebelles avaient accepté de se montrer aux négociations. L’hôtel El-Aurassi a accueilli du beau monde. Mais pendant 22 jours, les Maliens ne sont pas arrivés à accorder leurs violons et trouver un terrain d’entente.
Le Premier ministre Modibo Keita a dû faire le déplacement dans la capitale algérienne pour demander aux différentes délégations de non seulement faire preuve de bon sens mais de responsabilité. Le chef du gouvernement qui fut haut représentant du chef de l’Etat au début des négociations, a surtout remercié les autorités algériennes pour leur patience, leur dévouement et leur leadership.

Violation des engagements. Le gouvernement a présenté à la médiation un mémorandum contenant ses réserves et ses propositions, le tout soutenu par une argumentation détaillée. La Plateforme des groupes armés favorables à l’unité du pays, a fait de même. Mais à la grande surprise de la médiation et de tous les observateurs, les groupes rebelles ont remis sur la table mot pour mot leur document initial qui revendique un Etat fédéral de l’Azawad ayant pour capitale Mopti. Cette démarche qui cachait mal une volonté délibérée de bloquer les négociations, violait tous les engagements qu’ils avaient pris dans l’accord préliminaire de Ouagadougou et dans la « Feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger».
La médiation internationale emmenée par l’Algérie a bien compris la manœuvre et ne s’est pas laissée dévier de son objectif de parvenir à un accord qui respecte l’intégrité territoriale, le caractère républicain et laïc de l’Etat malien. Les experts de la médiation ont donc pris en compte les observations justifiées et proposé au bout d’une dizaine de jours un document de synthèse qui a été soumis au paraphe des différentes parties qui avaient quelques jours pour se déterminer.
Le gouvernement a renoncé à une douzaine de pages de remarques sur le document et accepté de le parapher en l’état. Les groupes armés favorables à l’unité du pays ont, eux aussi, opposé leurs paraphes sur le document. Malgré les pressions, les groupes armés rebelles ont rechigné à parapher le document arguant qu’il leur fallait du temps pour consulter, une fois de plus, leur base. La médiation a fini par leur accorder le temps de consulter la base en les invitant à parapher le document dans les meilleurs délais et sans condition.
De retour à Kidal, Billal Ag Cherif, le patron du MNLA et ses compagnons, organisèrent du 12 au 15 mars un forum dans la capitale de la 8è région à l’issue duquel « la base » a rejeté en bloc le document. En définitive, les indépendantistes ont exigé la création d’un Etat fédéral, oubliant tous leurs engagements antérieurs et au mépris des résolutions des Nations Unies.

Désaccord sur l’accord. Pour les ramener à la raison, une délégation de la médiation internationale s’est rendue à Kidal le 17 mars dernier. Mais elle ne parviendra pas à faire plier les rebelles qui se montreront intraitables malgré l’intensification de la pression suite à l’attentat du 7 mars à Bamako, revendiqué par le groupe terroriste Al-Mourabitoune de Moktar Belmoctar, l’un des tristement célèbres islamistes algériens qui ferraillent sur notre sol. Bamako a vu ce refus catégorique des rebelles comme « une tentative évidente de torpiller l’accord d’Alger ».
Le MNLA et ses alliés indépendantistes persistent à soutenir que « l’accord en l’état est fondamentalement insuffisant ». Ils ont demandé une réouverture des pourparlers pour prendre en compte leurs aspirations. La médiation opposera une fin de non recevoir à cette demande. Tout comme le gouvernement et la Plateforme.
Malgré ce désaccord sur l’accord d’Alger, le processus de paix se poursuit. Par la volonté inébranlable de la médiation internationale et du gouvernement. De commun accord, ceux-ci ont décidé de retenir la date du 15 mai pour la signature de l’accord définitif. Cette date sera donc marquée d’une pierre blanche dans l’histoire de notre pays. Il y aura forcément un avant et un après 15 mai au Mali. Même si les rebelles de la CMA ne participent pas à la cérémonie d’aujourd’hui, elle aura une importance capitale sur le long chemin du peuple malien vers la paix et la réconciliation.
Les ennemis de la paix le savent très bien. C’est pourquoi ils multiplient les attaques contre les forces de défense et les populations. Depuis deux semaines, ils sont lancés dans une équipée meurtrière en semant la mort sur leur passage. Sous prétexte que les groupes favorables à l’unité du pays ont délogé le MNLA de Ménaka.
Les localités de Goundam, Diré, Léré, Bintagoungou, Ténenkou, ont été attaquées, obligeant les forces armées à riposter énergiquement. La dernière attaque en date fut celle de Tin Télout sur l’axe Goumdam-Toumbouctou contre un convoi militaire. L’embuscade s’est soldée par la mort de 9 soldats et 14 blessés.
Ces attaques ont été condamnées sans ambages par la MINUSMA et la médiation internationale qui continuent à déployer un trésor d’efforts dans le but d’amener les groupes rebelles de la Coordination à venir s’asseoir à la table de la signature le vendredi 15 mai. Le chef de la mission onusienne Mongi Hamdi admet même la possibilité de laisser le soin aux réticents d’apposer leurs signatures après la cérémonie du 15 mai. Il a évoqué cette éventualité à l’issue d’une audience accordée à la médiation internationale par le président Keita à Koulouba le 6 mai dernier.
L’accord qui va être signé aujourd’hui, a fait l’objet d’une intense campagne d’explication de la part du gouvernement. Des rencontres, des tables rondes, des contacts informels, ont été mis à profit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, aux populations et à nos partenaires étrangers, les tenants et les aboutissants de l’accord de paix et de réconciliation d’Alger.
Le document est loin de faire l’unanimité dans l’opinion malienne. Une partie de l’opposition le juge dangereux pour l’unité du pays. Certains estiment que son application sera très difficile parce qu’il s’engage dans une réforme en profondeur de la gouvernance de notre pays.
Même au cours des négociations, des voix n’ont cessé de s’élever pour appeler les négociateurs et l’ensemble des citoyens à la vigilance afin que le processus n’aboutisse à un document qui scellera la partition pure et simple de notre pays. Au nombre de ces objecteurs de conscience, l’on peut citer le Collectif des ressortissants du nord (Coren) qui appelle régulièrement à la vigilance et met en garde les autorités contre la signature de tout accord qui ne serait pas conforme aux aspirations des Maliens.
Ceux qui soutiennent l’accord de paix et ceux qui le jugent dangereux, tous n’ont qu’un seul souci : préserver l’unité du pays dans la paix et la concorde.
A.M. CISSE

LE PROCESSUS DE PAIX EN 17 DATES

Le dialogue inter-malien inclusif, emmené par l’Algérie sous l’égide de la communauté internationale, pour parvenir à une résolution politique et pacifique du conflit a été marqué par six rounds de discussions. Retour sur un parcours semé d’embuscade.

18 juin 2013 : L’accord préliminaire de Ouagadougou est signé entre le gouvernement et les groupes armés rebelles du MNLA et du HCUA. Il permet l’organisation des élections présidentielle et législatives sur toute l’étendue du territoire.

19 Janvier 2014 : A la demande du président de la République Ibrahim Boubacar Keita, l’Algérie engage un premier round de pourparlers exploratoires pour rapprocher les vues des mouvements du nord Mali, une étape particulièrement importante pour réunir les conditions de succès du dialogue inter-malien inclusif envisagé.

5 juin 2014 : Alger accueille les mouvements du nord du Mali pour des consultations exploratoires élargies, dans le cadre des efforts de la communauté internationale et des pays voisins du Mali visant la recherche d’une solution définitive au problème du nord du Mali.

9 juin 2014: Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) signent à Alger « la Déclaration d’Alger », à travers laquelle ils ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer à la « consolidation de la dynamique d’apaisement en cours » et de s’engager dans le dialogue inter-malien « inclusif ».

14 Juin 2014 : Le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) signent à Alger une plateforme dans laquelle ils ont réaffirmé « le plein respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Mali ».

16 Juillet 2014 : La réunion de haut niveau de soutien au dialogue inter-malien pour le règlement de la crise dans le nord de la République du Mali se tient à Alger avec la participation de l’Algérie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, UA, Cedeao, ONU, UE et l’OCI.

25 Juillet 2014 : La signature par les participants au dialogue inter-malien d’une feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger et d’un document relatif à la cessation des hostilités.

1er Septembre 2014 : La deuxième phase du dialogue inter-malien commence à Alger dans la perspective d’aboutir à une solution globale et négociée au problème des régions nord du Mali.

19 Octobre 2014 : Le 3è round du dialogue inter-malien inclusif débute à Alger en présence des représentants du gouvernement et des groupes armés du nord du Mali, ainsi que toutes les parties concernées.

23 Octobre 2014 : Le gouvernement et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali acceptent « comme une base solide » un document de négociation comportant des éléments d’un accord de paix soumis par la médiation.

22 Novembre 2014 : Poursuite du 4è round du dialogue inter-malien inclusif, à huis clos, entre le gouvernement et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l’Algérie.

22 Janvier 2015 : Une réunion de concertation regroupant les représentants de l’équipe de la médiation, des mouvements du nord du Mali, du gouvernement et de la Mission multidimensionnelle intégrée de l’ONU pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) s’est tenue à Alger.

11 Février 2015 : Une réunion entre le gouvernement et l’équipe de médiation internationale du dialogue inter-malien se tient à Alger sous la présidence du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le Premier ministre malien, Modibo Keita.

16 Février 2015 : Le 5è round du dialogue inter-malien inclusif débute à Alger entre le gouvernement et les représentants des groupes politico-militaires du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l’Algérie.

19 Février 2015 : Une Déclaration des parties au Processus de paix d’Alger a été signée jeudi à Alger par les différentes parties maliennes, sous l’égide de la Médiation conduite par l’Algérie.

1er Mars 2015 : L’accord de paix et de réconciliation a été paraphé par le gouvernement et par la Plateforme des mouvements armés de l’Azawad. Mais la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’abstient et demande du temps.

15 Mai 2015 : La signature prévue de l’accord de paix et de réconciliation définitif à Bamako sous l’égide de la communauté internationale.

source : L Essor

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