Processus de mise en œuvre de l’Accord d’Alger au Mali : Ces opposants qui se réjouissent des difficultés du processus de paix
Le président du Nouveau Pole Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique (NPP)et président du Parti pour l’indépendance, la démocratie et la solidarité (PIDS), l’ancien ministre Daba Diawara, lors d’un point de presse, le samedi dernier à la Maison des aînés, a applaudi à se rompre les phalanges le récent rapport critique du Secrétaire général de l’ONU sur le Mali. «Nous sommes parfaitement d’accord avec le rapport des Nations Unies dans lequel il est dit qu’il n’y a pas d’avancée dans l’application de l’accord pour la paix et de réconciliation », a-t-il déclaré comme pour se réjouir de cette appréciation négativistes des responsables onusiens.
Il a d’abord signalé que ce regroupement de quelques partis lilliputiens va ses premières assises le 21 octobre prochain. En présence du président du parti UPD, M. Amadou Tieman Sangaré, ce point de presse a enregistré la participation des présidents des partis membres de NPP, dont l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé des FARE Anka Wuli, Moussa Sissoko du FUAC, un autre Modibo Sidibé du PRDDM et Dramane Gakou du PS-Renouveau.
Amadou Tieman Sangaré a expliqué que le combat du Nouveau Pole Politique de la gauche républicaine et démocratique est celui du Mali et ne peut se faire qu’avec des partis politiques assez forts, solidement engagés dans une vision et un cap clairement définis. Et d’ajouter que face à la détérioration de la situation sécuritaire du Mali, le NPP ne peut qu’agir. Et de dégainer : « Le Gouvernement plutôt que de doter le pays d’une architecture efficace de gestion de la crise sécuritaire, s’épuise dans des gesticulations stériles », a-t-il dénoncé. Pour lui, pour sauver le Mali de la désintégration, les partis politiques doivent jouer leurs rôles et c’est d’ailleurs pourquoi les partis membres de NPP s’engagent à jouer leur partition.
Le président par intérim du NPP a profité de l’occasion pour féliciter la plateforme « AN TE A BANA » pour avoir opté de travailler à créer les conditions d’élections transparentes et crédibles après « sa victoire contre la révision constitutionnelle ».
Parlant du récent rapport des Nations Unies selon lequel il y aurait peu d’avancée dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, au cours des trois derniers mois, le président de PIDS, Daba Diawara a déclaré se réjouir de l’analyse du secrétaire général de l’ONU. « Nous sommes parfaitement d’accord avec le rapport des Nations Unies dans lequel il est dit qu’il n’y a pas d’avancée dans l’application de l’accord de paix et de réconciliation », s’est-il félicité.
En clair, lorsque les efforts des plus hautes autorités ne sont pas reconnus par un certain Occident, cela semble réjouir ceux qui avait déjà géré ce pays et qui aspirent nous gouverner demain. Cela laisse plutôt sans commentaire ! Cela prouve également le degré de traitrise de certains de nos acteurs politiques ! Par ces appréciations et comportements, ces responsables politiques ne se font-ils pas complices de ceux qui veulent que ce pays s’enlise dans la crise ?
Rappelons que le NPP a été créé le 25 février 2017 pour, dit-on, « jouer pleinement son rôle dans l’avènement d’un Mali nouveau sur tous les plans » comme force de la gauche républicaine et démocratique.