Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé : La CPI ordonne la remise en libération sous conditions

Quinze jours après avoir été acquittés par la Cour Pénale Internationale (CPI), Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont immanquablement recouvré leur libération attendue. Pour cause, l’instance internationale chargée des questions criminelles (CPI), a finalement décidé de se prononcer sur leur cas  le vendredi 1 février. À l’issue de cela,  leur remise en liberté sous conditions a été décidée.

Les juges de la chambre d’Appel ont finalement décidé que les deux hommes quittent dorénavant la prison de Scheveningen, lieu où ils étaient détenus depuis près de 5 ans. À se baser sur le dire de notre source, sachant bien que la vulgarisation de son verdict engendrera de l’émotion, Chile Eboe-Osujidont, non moins juge président de la chambre d’Appel de la CPI,  va d’abord ordonner à la salle et au public de « rester calme ». Ensuite, il dira : «La chambre d’Appel a décidé à l’unanimité l’ajout d’un ensemble de conditions qui assortissent la mise en liberté». Parmi ces conditions, figure l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI, en attendant l’éventuel procès en appel. Pour la cour, ces conditions sont ainsi imposées pour protéger l’intégrité du processus judiciaire. Dans cette affaire, la cour tient à dire qu’un jugement écrit énonçant ces conditions devrait être rendu pour davantage donner des éclaircissements au monde. Surpris de la décision, l’ex-président ivoirien accueille ce verdict impérissable de toute son histoire en levant les mains au ciel et en remerciant ses hommes de paroles que sont les avocats Mes Altit et Naouri.

De ce fait, des consultations doivent être entamées au plus vite possible avec des Etats proches du siège de la CPI, La Haye, dans l’optique de trouver un consensus avec des pays consentants pour l’accueil des deux ex-détenus. Pour ce faire, le porte-parole de la CPI, Fadi el Abdallah a expliqué: « Il faut identifier un Etat qui sera prêt à respecter les conditions établies par les juges ». Déjà, attestent nos sources, la Belgique où vivent la seconde épouse de Gbagbo, Nady Bamba, et l’un de ses fils, s’est montrée partante pour recevoir Laurent mais pas son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance