« En a-t-on assez fait ? En fait-on jamais assez ? » Pendant près de 4 heures, la cour a entendu l’ancien président sur les mois qui ont précédé les attaques.
Il réendosse avec aisance son ancien costume de chef d’État, se montre solennel quoiqu’enclin aux traits d’esprit, doué dans la joute et parfois dans l’esquive. C’est peu de dire que François Hollande était attendu – par la cour, par la presse, par le public amassé dans les salles de retransmission de l’ancien palais de justice. S’il est anxieux en arrivant à la barre, ce 10 novembre vers 16 heures, l’ancien président n’en laisse rien paraître.
Pendant près de quatre heures, il répond aux questions sur le 13 Novembre. L’avant-13 Novembre, surtout : les opérations extérieures que menait alors la France, l’état connu de la menace terroriste. Le massacre aurait-il pu être évité ? C’est la question lancinante des parties civiles, une question qui en ouvre cent autres : comment les services d…
Source : le point.fr