Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a rencontré les boulangers et les meuniers, hier dans les locaux de son département. Cette réunion à laquelle ont pris part les services techniques, visait à trouver une solution aux problèmes qui émaillent ce secteur économique.
Interrogé à la fin de la rencontre, le porte-parole des boulangers, Ibrahim Yacouba Cissé, a confirmé que les professionnels du secteur ont discuté avec le ministre des solutions à envisager pour le maintien du prix de la miche de pain de 300 g à 250 Fcfa et celui du sac de la farine de 50 kg à 20.000 Fcfa, jusqu’à la fin du mois de novembre.
Le temps d’analyser l’évolution du prix du blé sur le marché international. Il a également été question de l’inconstance de la qualité de la farine produite localement ainsi que de son poids qui n’est pas adapté, c’est-à-dire inférieur à 50 kg.
Face à ces situations, le ministre de l’Industrie et du Commerce a invité les meuniers à tenir compte de ces problèmes auxquels les boulangers sont confrontés, en améliorant la qualité des produits et en respectant le poids net règlementaire, a révélé Ibrahim Yacouba Cissé.
Les boulangers, a-t-il confirmé, se sont, en retour, engagés à respecter la décision de l’État relative au respect du prix de la baguette de 300 g à 250 Fcfa et celle de 150g à 125 Fcfa, jusqu’en fin novembre.
Les meuniers, quant à eux, ont accepté de maintenir le prix de vente du sac de farine de 50 kg à 20.000 Fcfa, jusqu’à la fin de ce mois.
À partir du 1er décembre, le ministre Mahmoud Ould Mohamed convoquera meuniers et boulangers ainsi que la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) pour revoir la structure des prix concernant le sac de la farine et le pain, selon un participant ayant requis l’anonymat.
Afin, précise notre interlocuteur, de prendre une décision définitive quant à la hausse ou non de ces prix-là. Cette décision sera assortie d’accord signé entre le gouvernement et les boulangers, confie notre source.
De son côté, le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boukadary Doumbia, a certifié que meuniers et boulangers ont accepté de céder le pain aux prix indiqués. Une source ministérielle a abondé dans le même sens, précisant qu’il n’y a pas de problèmes entre boulangers et meuniers.
Fadi CISSÉ
Source : L’ESSOR