Déjà confronté à l’ultimatum de dix jours, qui doit bientôt arriver à échéance, lancé par l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le nouveau gouvernement de la transition est menacé par d’autres annonces. La dernière, un préavis de cessation de travail de 30 jours allant du mardi 29 juin au mercredi 28 juillet 2021, déposé par la Synergie des sections syndicales des surveillants de prison via une lettre adressée à la ministre du Travail, de la fonction publique et du dialogue social.
Le courrier, daté du 14 juin 2021, porte comme principale revendication : « l’application immédiate du protocole d’accord signé entre le gouvernement de la transition et la Synergie des sections syndicales des surveillants de prison en date du 11 décembre 2020 ». La grève, si elle est maintenue, aura entre autres conséquences « l’arrêt des visites sociales et familiales et celui des extractions judiciaires et administratives.
Les consultations médicales extérieures seront suspendues, sauf pour les cas d’urgence, les mandats de justice et les ordres de libération, qui ne seront pas exécutés, ainsi que l’interruption des traitements des courriers », met en garde le syndicat, qui en plus de cet arrêt de travail d’un mois, entend le reconduire du 9 août au 7 septembre 2021 « si la revendication n’est pas satisfaite ». À noter que l’avis de grève des surveillants de prison était prévu pour le mois de mai, mais qu’en raison du coup de force survenu le 24 mai ils l’avaient suspendu.
Aly Asmane Ascofaré