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Prise entre plusieurs feux, la Minusma poursuit son désengagement du Mali

Entre la recrudescence des attaques jihadistes et la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les anciens rebelles du Nord, le départ de la mission de l’ONU fait face à de nombreux défis.

Dix kilomètres. C’est, peu ou prou, le rayon auquel les Casques bleus ont encore accès afin de porter assistance aux civils en cas d’attaque dans les environs de leurs bases. En dehors de cela, et des patrouilles maintenues autour des camps pour les sécuriser, les troupes de la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), originaires de 23 pays contributeurs, ne quittent leurs bases que pour convoyer leur matériel hors du pays.

13 000 soldats et 5 500 conteneurs à désengager

Les patrouilles de sécurisation des populations, les missions de terrain et les opérations de police ont cessé après que le gouvernement d’Assimi Goïta a demandé à la mission onusienne de plier bagage « sans délai », au mois de juin. La fin d’une décennie de présence dans une douzaine de bases au Mali, qu’il faudra quitter avant le 31 décembre.

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