Mama Doumbia, c’est ainsi qu’elle s’appelait, âgée de 16 ans, fille de Mamadou et de Mariam Dicko. Elle était domiciliée chez ses parents à Nafadji en Commune I du district de Bamako. Selon différents témoignages recueillis sur place, elle était fiancée à un jeune du quartier dont la police fait économie du nom car, il est en cavale.

Cette nuit de dimanche 16 mars, comme à ses habitudes, elle l’avait regagné dans sa chambre. Par jalousie, son mec prend son téléphone portable pour faire l’inventaire des appels émis et reçus. Dans le répertoire des appels reçus, il découvre un numéro qui avait appelé Mama en début de soirée le même jour, un numéro qu’il ne connait pas. Il se mit à trembler de colère. Il interpella alors Mama sur l’identité de l’appelant.

Celle-ci fournit une réponse qui ne l’a pas satisfait. Et pour la faire avouer la vérité, il se mit à la battre à sang jusqu’à l’évanouir. Ce n’est pas tout. Il accourt pour extraire du réservoir de sa moto Djakarta, de l’essence pour asperger tout son corps et y mettre le feu. Quand Mama a commencé à se débattre dans les flammes, il prit peur et tenta de les éteindre. Mais c’était trop tard, Mama était sérieusement brûlée au visage, aux membres, bref à tout le corps. Evacuée aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré, elle trouva la mort le mercredi 19 mars vers 19 heures, des suites de ses blessures.

Le lendemain jeudi, vers 10 heures, elle a été accompagnée à sa dernière demeure à Nafadji. Le commissariat de police du VIè arrondissement qui s’est saisi du dossier, a ouvert une enquête, mais le tueur restait introuvable au moment où nous mettions l’information sous presse. Il est activement recherché. Signalez- le aux forces de sécurité les plus proches de vous.

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