Les travaux sur la mise en place d’un canevas standard de rapport d’activités pour les organismes de prévoyances sociales des Etats membres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) ont commencé, hier, à l’hôtel Salam de Bamako.
La rencontre regroupe les participants venus du Bénin, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Niger, de la RD Congo, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de l’Union des Comores et du Mali.
Durant 5 jours (11-15 juillet), ils échangeront pour élaborer un canevas de rapport d’activités devant un être un model pour la gestion de la prévoyance sociale dans l’ensemble des pays. Il s’agit d’harmoniser, d’une manière générale, les procédures de gestion et de mettre à la disposition des gestionnaires, dirigeants, membres des conseils d’administration et partenaires un outil performant d’analyse et de bonne gestion. Les participants vont améliorer les méthodes d’élaboration et de coordination des données préalable à la production de rapport de qualité et facilement exploitable.
« Le rapport d’activité annuel est un outil d’information que chaque organisme de prévoyance devrait produire à travers ses structures opérationnelles et qui permet de mieux apprécier le volume d’activités générées et la qualité des données reçues et traitées », a expliqué le secrétaire exécutif du CIPRES, Innocent Makoumbou. Il a ajouté que grâce à ses commentaires, le rapport d’activités permet de cerner l’environnement qui entoure l’exécution des missions et expliquer les variations de la productivité de la structure à une autre ou d’une année à une autre.
« Il est important de disposer d’un outil adéquat permettant la prise de décisions à temps et un meilleur pilotage de l’organisme de prévoyance sociale afin de satisfaire aux besoins internes et externes à la sécurité sociale », a commenté M. Makoumbou.
Les missions d’inspections sur pièce et sur place de l’Inspection régionale de la prévoyance sociale (IRPS) ont été souvent confrontées à l’indisponibilité des rapports d’activités, au caractère sommaire ou disparate des données produites d’un organisme à l’autre. C’est la raison pour laquelle, la CIPRES a jugé nécessaire d’organiser la présente rencontre afin d’examiner les voies et moyens de définir et adopter un canevas standard, c’est-à-dire un modèle admis et reconnu par tous qui servira à harmoniser le contenu des données devant y figurer.
Pour le conseiller technique du Ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Amadou Diallo, l’élaboration de ce document permet d’assoir la bonne gouvernance et à donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions des structures concernées.
« Le rapport d’activités est un document essentiel au cœur du dispositif de toute entreprise qui se veut sérieuse ont il retrace les activités principales afin de faciliter leur compréhension, analyse et autres prises de décisions judicieuses et appropriées », a indiqué M. Diallo qui a salué la forte participation des Etats membres du CIPRES aux présentes assises.
Auparavant, le directeur général de l’Institut national de la prévoyance sociale (INPS), Brehima Noumoussa Diallo, avait exprimé l’intérêt que notre pays accorde à cette rencontre organisée par la CIPRES en collaboration avec sa structure.
Créée en 1993, la CIPRES a pour objectifs de fixer les règles communes de gestion, d’instituer un contrôle de la gestion des organismes de prévoyance sociale, d’harmoniser les dispositions législatives et réglementaires applicables aux organismes et régimes et d’assurer une politique de formation initiale et permanente des cadres et techniciens.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le conseiller technique du Ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, en présence du secrétaire exécutif de la CIPRES, , du Directeur général de l’INPS et des représentants de plusieurs structures impliquées dans la prévoyance sociale dans notre pays.
B. COULIBALY
Source : L’Essor
