Dans le souci de prévenir l’extrémisme violent chez les jeunes maliens, l’association humanitaire »Open Mali » a réuni des représentants d’organisations de jeunes pour un premier atelier sur l’extrémisme violent et le radicalisme religieux, le samedi 3 août, à son siège à Badalabougou.
Ces échanges avec les organisations des jeunes étaient animés par Rahama Nantoumé, responsable du département Prévention de la radicalisation en milieu carcéral au niveau de l’ONG »Think Peace », en présence de Louis Cheick Sissoko, président de l’Open Mali.
Cet atelier, financé par l’ONG suédoise Diakonia, un partenaire privilégié de l’association depuis plus de cinq ans, regroupe 25 organisations de la Société civile composées d’associations de jeunes et de mouvements de jeunes.
Pour Luis Cheick Sissoko, président du bureau central de l’association humanitaire »Open Mali », l’objectif de l’atelier est de renforcer les capacités des jeunes sur la question de l’extrémisme violent. » L’extrémisme violent aujourd’hui au Mali estune question primordiale, c’est une préoccupation non seulement pour les plus hautes autorités mais également pour l’ensemble de nos populations« , a-t-il indiqué.
Puis de poursuivre: » face à cette situation, cette réalité, il était important pour nous de réunir les jeunes autour de cette question pour leur expliquer qu’est-ce que l’extrémisme violent et de les outiller afin qu’ils puissent agir, lutter efficacement contre l’extrémisme violent au Mali « .
Le président d’Open Mali a invité les participants à faire des restitutions à leurs bases.
Selon Rahama Nantoumé, responsable du département Prévention de la radicalisation en milieu carcéral au niveau de l’ONG »Think Peace », le travail de son ONG touche à tout ce qui est question de prévention et gestion des conflits et également la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent » Nous allons travailler avec des jeunes de la Société civile pour trouver ensemble les moyens efficaces en vue de contrecarrer l’extrémisme violent et le radicalisme religieux« .
Abdoul DEMBELE
Source: l’Indépendant