A l’atelier “de la Rue 420” de Niaréla dont la promotrice est Mariane Montaux, Bart Ouvry a visité les installations avant de suivre la confection d’un modèle des masques dont le tissu est en coton 100 % malien fourni par la Comatex. Assane Ouattara, l’assistant de Mariane Montaux, a rassuré Bart Ouvry de la bonne exécution de la commande. Il s’est réjoui de la commande des masques et de la visite de l’ambassadeur de l’Union européenne à son atelier qui, à ses dires, est une marque de confiance. “Merci à l’Union européenne d’avoir fait confiance aux tailleurs maliens pour la confection des masques. A travers cette commande qui entre dans la prévention contre la Covid-19, l’Union européenne contribue à la promotion de l’artisanat qui a tant souffert à cause de cette pandémie. La commande des masques permettra de faire connaître davantage les produits de notre atelier à l’extérieur et de booster nos affaires”, a confié Assane Ouatara.
A “Kabakoo académie” de Faladié qui emploie 10 tailleurs, l’ambassadeur de l’Union européenne a visité les installations avant de contempler la fabrication d’un exemplaire de masques. Les masques fabriqués dans cet atelier sont aussi des masques 100% coton lavables et réutilisables. Selon Bart Ouvry, les masques de l’atelier Kabakoo académie seront offerts au ministère de la Santé pour les manœuvres des centres de santé.
L’atelier Kabakoo Académie est aussi spécialisé dans le recyclage-transformation des déchets métalliques. C’est ainsi qu’il a transformé des baignoires, des brouettes et des portières de véhicules en fauteuils et chaises. Un conteneur a été transformé en salle de vidéo-conférence. Ces objets ont émerveillé l’ambassadeur Bart Ouvry.
A la fin de la tournée, Bart Ouvry s’est réjoui de la visite des deux ateliers à qui il a fait confiance pour l’exécution des commandes. Il a confié que leur but “était de travailler avec des ateliers artisanaux à Bamako pour produire des masques artisanaux qui seront utilisés par les groupes vulnérables comme les femmes aux marchés, les femmes dans les déchèteries, les manœuvres des systèmes de santé, les chauffeurs de Sotrama qui sont des gens exposés à la pandémie et qui ont besoin de manières régulières de masques. Les masques sont produits au Mali, donc des produits locaux de bonne qualité, durables et qui peuvent être lavés et réutilisés. Faire un masque artisanal au Mali, un pays qui produit du coton, est la meilleure manière prévenir la maladie, de promouvoir l’artisanat et de booster l’économie malienne. La protection par les masques fait partie des mesures barrières prônées par le gouvernement que l’Union européenne soutient pleinement”.
Il a ensuite invité les bénéficiaires des masques à les utiliser de la bonne manière. “Avant de toucher les masques, il faut bien se laver les mains au savon. Quand on les met, il faut les toucher le moins possible en utilisant les élastiques. Avec les bons masques maliens et les bons conseils, on arrivera à prévenir la maladie car les masques lavables et réutilisables constituent une protection à long terme”, a-t-il conseillé. Les masques commandés seront distribués par l’Ong Sanuva.
Siaka DOUMBIA