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Présidentielle: la Minusma confirme les résultats officiels

L’AMDH regrette que le scrutin ait donné lieu à de contestations par la majorité des candidats qui ont mis en doute « la sincérité des opérations de vote » surtout dans certains bureaux tant dans le district de Bamako que dans les régions.

Tout en appelant les parties prenantes et les populations à la retenue, l’AMDH condamne des atteintes à la liberté d’expression et invite les autorités à respecter ce droit constitutionnel, l’un des socles de la démocratie.
Dans le souci de prévenir une crise et de donner plus de légitimité au président qui sera élu, l’AMDH invite les autorités maliennes à tirer les enseignements du premier tour pour mettre tout en œuvre en vue de rendre le second tour le moins contestable possible.
L’AMDH exhorte en particulier le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à :
– Donner plus de gage de transparence dans les opérations du second tour, notamment en publiant les résultats bureau de vote par bureau de vote ;
-Permettre à tous les électeurs, partout sur le territoire, d’exercer leur droit de vote ;
-Prendre les dispositions nécessaires pour rendre les cartes d’électeurs disponibles au plus tôt dans les bureaux de vote le jour du scrutin ;
L’AMDH Invite toute la classe politique à plus de responsabilité et vigilance et à n’utiliser que les voies de recours légales
L’AMDH encourage la presse à continuer à jouer son rôle tout en évitant des appels à la violence.
Bamako, le 8 août 2018
Le président
Maître Moctar MARIKO

Observation électoral : Tiéman Hubert recarde les toubabs
Le ministre des Affaires étrangères du Mali a reçu le chef de la délégation de l’Union européenne : « les missions d’observation internationale doivent être menées dans le respect des lois & institutions du Mali & ne doivent pas être de nature à entraver le processus électoral ».

Communiqué de presse du Ministère des Affaires étrangères
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Son Excellence Monsieur Tiéman Hubert COULIBALY a reçu en audience ce jour, mercredi 8 août 2018, le Chef de la délégation de l’Union européenne l’ambassadeur Alain HOLLEVILLE.
Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Mali et l’Union européenne, notamment l’appui au processus électoral et la Mission d’observation de l’Union européenne au Mali à l’occasion de l’élection présidentielle de 2018.
Le ministre s’est félicité de la mobilisation des observateurs tant nationaux qu’internationaux pour le suivi du premier tour de l’élection, observateurs qui, à travers leurs différents communiqués, se sont félicités d’une manière générale de la bonne organisation et du bon déroulement du scrutin.
Tout en remerciant la Mission d’Observation européenne, le ministre a fait part des préoccupations du gouvernement relatives à certains points abordés dans la déclaration des observateurs de l’Union européenne qui sortent du mandat d’une mission d’observation.
Le ministre a rappelé le principe selon lequel les missions d’observation internationale doivent être menées dans le respect des lois et institutions du Mali et ne doivent aucunement être de nature à entraver le processus électoral. La mission d’observation électorale de l’Union européenne devrait se conformer au strict respect de la limite de son mandat, conformément aux dispositions pertinentes de l’arrangement administratif conclu entre le Mali et l’Union européenne le 1er juin 2018.
L’Ambassadeur Alain HOLLEVILLE s’est félicité de la décision du gouvernement malien d’accueillir la mission d’observation de l’Union européenne, et a réitéré la volonté de l’Union européenne de continuer à appuyer le Mali dans le processus électoral.
Bamako le 08 août 2018.
Par Ministère des Affaires étrangères

Boni : Assassinat du secrétaire général de la sous-préfecture
Les faits se sont produits, avant-hier mercredi 8 août, aux environs de 21 heures, dans la région de Mopti. Le secrétaire général de la sous-préfecture de Boni, Boura Sadou Tamboura, a été assassiné devant sa porte par des individus armés en moto.
Ces derniers ont ouvert le feu sur lui avant de disparaitre dans la nature laissant le corps sans vie gisant par terre.
Il faut signaler qu’à Boni, ce genre d’actes est très fréquent et vise particulièrement des personnalités. Cela, sans compter les militaires et les Casques bleus de la MINUSMA. La plupart du temps, les auteurs de ces actes ne sont autres que des éléments de la Katiba d’Ançar Dine du Macina du prédicateur radical, Amadou Kouffa.
On se souvient qu’au mois de janvier 2017, le maire de Boni, Amadou Dicko a été visé par des tirs à balles réelles alors qu’il sortait d’une mosquée, en début de soirée. Il finira par succomber à ses blessures quelques minutes plus tard.
Très souvent les personnalités visées sont soupçonnées de collaborer avec l’armée malienne en donnant les positions des individus armés.

Gossi : 3 personnes de la Communauté Imghad exécutées
Il y a environ un mois, quatre jeunes Touaregs de la Communauté Imghad – majoritairement proche du GATIA – ont été enlevés par des éléments armés soupçonnés d’être de la branche de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) d’Adnan Abou AL-Walid Al-Sahraoui. Leur enlèvement a eu lieu dans la localité de Ebangh Mallane, dans la commune de Gossi, cercle de Gourma Rharous, région de Tombouctou.
Le samedi 04 août dernier, les corps sans vie de trois d’entre eux ont été retrouvés, non loin des lieux où ils ont été enlevés. Le sort du quatrième est toujours inconnu. Signalons que ces jeunes sont des proches du notable Mohamed Youssouf Ag Ghallas, président du Conseil de cercle de Gourma Rarhous.

Pesticides obsolètes au Mali : Un projet de 2, 570 milliards de FCFA pour réduire les risques
Le gouvernement, en partenariat avec la Banque Mondiale et d’autres partenaires, a mis en place le projet d’élimination et de prévention des pesticides obsolètes (PEPPO-Mali). Financé à hauteur de 2, 570 milliards de FCFA, ce projet vise à réduire les risques des stocks de pesticides obsolètes publics et déchets apparentés, tout en renforçant le cadre institutionnel en vue de la réduction des risques liés aux pesticides obsolètes.

Mopti : des affrontements intercommunautaires font onze morts
Au moins onze civils peuls ont été enlevés et tués mardi dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, au cours d’une attaque attribuée à des chasseurs de l’ethnie dogon, ont alerté des associations communautaires.
« Onze civils peuls ont été enlevés mardi vers le fleuve Bani [un affluent du Niger, ndlr] alors qu’ils allaient à la foire de Sofara par des miliciens Dogons venus à motos », a déclaré Abdoul Aziz Diallo, président de « Tabital Pulaaku », principale association peule au Mali. « Ce jeudi, nous avons la preuve qu’ils ont été exécutés par la milice des chasseurs », a-t-il affirmé.
Cette information a été confirmée par Ousmane Cissé, membre de Tabital Pulaaku Afrique, une autre association peule, qui a lui aussi alerté sur « l’assassinat de onze civils peuls (…) qui se dirigeaient vers la foire de Sofara », à quelque 80 km au sud de Mopti.
Les familles des défunts ont reçu mercredi soir « des bouts de vêtements » pour leur permettre « de faire les cérémonies de deuil », a-t-il dit. Une précédente attaque avait entraîné la mort de 17 civils peuls le 25 juillet. Elle avait été attribuée à des chasseurs de l’ethnie Dogon.
Depuis le début de l’année, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a recensé une centaine d’ »incidents de violence intercommunautaire qui ont fait au moins 289 morts parmi les civils », selon un bilan de l’ONU publié le 17 juillet. Près de 77 % de ces incidents « se sont produits dans la région de Mopti », avait-il été précisé.

Info-matin

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