La candidature de l’ancien ministre Mohamed Ali BATHILY pour la présidentielle de juillet 2018 se précise. Après les faveurs des participants de l’Assemblée générale extraordinaire des coordinateurs en début de mois, samedi dernier, c’était autour du mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily-Faso Y’i Wélé » de solliciter sa candidature pour la présidentielle de 2018.
C’était au cours d’un point de presse organisé par le Comité central du nouveau mouvement, au siège des APM à Kalaban-Coura, route de Sabalibougou.
Ce point de presse était animé par le président du mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily-Faso Y’i Wélé », Sidy BAGAYOKO, non moins président du mouvement des jeunes des APM ; en présence de nombreux partisans de Me BATHILY.
À l’entame de ses propos, le président du mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily », Sidy BAGAYOKO, a souligné que son regroupement était porteur d’un message d’espoir, celui d’inviter Me Mohamed Ali BATHILY à briguer la magistrature suprême du pays.
Il a présenté le Mouvement comme un regroupement d’une centaine d’associations et de personnalités indépendantes qui a vu le jour à Bamako.
Ledit mouvement, a-t-il fait savoir, souhaite inviter Me Mohamed Ali BATHILY à briguer la magistrature suprême.
« Vous êtes un homme extraordinaire et tout le monde au Mali sait de quel côté vous vous trouvez : du côté du peuple. Votre authenticité et la clarté de vos paroles sont extrêmement rares en politique au Mali. Vous êtes une inspiration, on est derrière vous. Vous allez changer le Mali », a-t-il lancé à Me BATHILY.
« L’Appel à Mohamed Ali Bathily », selon ses responsables est ouvert à tous. Il est une maison populaire pour le rassemblement et pour un vrai changement de comportement depuis le sommet de l’État jusqu’à la base.
« Nous sommes fiers que Bathily incarne le vrai changement que réclame le peuple. Nous sommes fiers devant vous ici, de voir Bathily porter cet espoir, cet avenir, d’incarner la Renaissance de notre jeunesse bafouée et du peuple malien tout entier dans l’Unité, la Dignité et le Travail », a tenté de convaincre M. BAGAYOKO.
Il s’est dit convaincu que le changement ne viendra jamais d’une décision du sommet, isolée du mouvement de la société et de ses interactions. C’est pourquoi il a appelé solennellement toutes les forces autonomes à se mobiliser autour d’un contrat pour l’alternative démocratique et sociale, capable de rendre espoir au peuple.
De son avis, les voix qui revendiquent le changement de gouvernance, qui sont soucieuses qu’il advienne dans un climat de paix et de libre débat, sont très nombreuses. Selon lui, les signes qui alertent sur le caractère impératif d’un tel changement sont visibles depuis des mois et ils se sont encore accumulés ces derniers temps d’une manière telle qu’il est impossible de les ignorer ou de reporter la réponse. En claire, a-t-il expliqué, entre le statu quo suicidaire et intenable actuel ou le changement salvateur et ravivant l’espoir du peuple d’un Mali nouveau, pour le peuple et par le peuple, le choix n’est pas que politique, s’en faut. Il est surtout et essentiellement vital, car il s’agit tout simplement de notre existence même.
Toujours selon Sidy BAGAYOKO, la question centrale pour le Mali de 2018 et qui reste un impératif incontournable, est celle de la mise en place d’une gouvernance capable de résoudre les problèmes du pays et de le préparer à relever les défis de l’avenir.
Il s’agit là d’une gouvernance démocratique susceptible de libérer toutes les catégories sociales de l’exclusion et de la marginalisation pour les faire entrer dans une citoyenneté responsable et active.
L’enjeu de l’élection présidentielle de 2018, selon le conférencier, est un challenge notoire pour un pays qui se cherche, doute, s’enlise silencieusement et se ronge progressivement dans une véritable république du statu quo en déshérence. Pour changer la donne, il est nécessaire, selon lui, d’avoir une l’implication citoyenne active pour défier le candidat du système par une grande mobilisation populaire pour un candidat du peuple qui nous offre l’espoir de faire un autre Mali. « Nous sommes conscients que la résistance au changement est inhérente à l’Homme, mais nous avons choisi le changement », a-t-il clamé.
Avant d’ajouter : « L’objectif que nous visons est le vrai Changement : changer les hommes, les comportements à commencer par le Malien lui-même, changer les pratiques égoïstes et prédatrices au sommet de l’État malien ».
Par Abdoulaye OUATTARA
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