Du jamais vu dans le système démocratique au Mali. Voici un président dont l’échec est connu de toute sa population, mais qui prétend s’imposer par vol et irrégularités pour briguer son 2ème mandat rejeté déjà par le peuple dans son ensemble. Ce rejet s’explique par l’incapacité et le manque de volonté de sa gouvernance durant ces 5 années vécues dans toutes sortes de gestion impitoyable et dégueulasse des deniers publics, qu’aucun patriote ne peut contester de nos jours au Mali.
La complicité de la cleptomanie électorale de ce régime lors du 1er tour sera au rendez-vous à l’issue de ce 2ème tour déjà polémique dans la mesure où les résultats compilés prévoient une grande surprise en faveur du chef de file de l’opposition malienne, non moins candidat de l’URD, Soumaila Cissé. Mais, étant donné que les résultats provisoires n’ont pas été proclamés par le ministre en charge de trancher les questions électorales, notamment le très contesté Mohamed Ag Erlaf, mieux vaut faire preuve de vigilance.
On croit à des hold-up électoraux, avec des machines fabriquées par l’actuel régime dans l’optique de nous dicter encore son mode de gouvernance horrible, décrié par les Maliens qui extériorisent leur option de ne plus être en mesure de continuer à subir des exactions et des agissements de la part du président sortant, IBK, et son gouvernement. On le confirme parce qu’on sait que les électeurs ont toujours juré de faire, pendant cette élection, un vote-sanction afin de se débarrasser du présent régime, qui tente de s’accrocher pitoyablement avec des bourrages d’urnes, votes par procuration, achats de conscience des citoyens appauvris par sa mauvaise gouvernance. Que c’est cynique d’appauvrir les gens au point de les réduire quasiment à mendier de menus billets de banque, en contrepartie de l’abandon de leur souveraineté individuelle : celle du libre choix de leur président de la République par le vote.
On le dit parce qu’on a vu presque tous ces candidats crier lors du 1er tour à des irrégularités, ainsi qu’à des vols organisés entre Sébénicoro et la Cité du Niger en passant par la Primature pour tenter de contourner les nombreux obstacles qui jalonnent le chemin d’une hypothétique réélection de Boua. À force de triompher à contre cœur du peuple, le régime actuel prétend coûte que coûte dramatiser les problèmes actuels que traverse le Mali, en provoquant une crise incommensurable, laquelle rendra pire la souffrance des paisibles citoyens du Mali.
En termes plus clairs, cette machine de vol électoral, non démantelée à présent, risque de coûter très chère à notre patrie parce que les spécialistes recrutés pour ces manœuvres n’ont aucune compassion pour ce pays. C’est pourquoi, qu’on le détruise ou bâtisse, cela est égal pour ces apatrides qui n’ont que des intérêts à sauvegarder et non un pays. Donc aux Maliens de faire énormément attention pour ne permettre à ces gens de semer la ruine qu’ils cherchent à tout prix. Les Maliens doivent aussi reconnaitre que leur PM Boubèye Maiga est nommé par IBK pour l’accélération des ententes électorales en faveur du président sortant, en dehors de toute autre ruse ou manœuvre pour sortir le président candidat de la mauvaise passe qu’il traverse. Chose qui laisse à croire qu’IBK et son gouvernement sont déjà prêts à mettre à feu et à sang ce patrimoine commun appartenant à l’ensemble des Maliens.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays