Dans un enregistrement vocal circulant actuellement à travers les réseaux sociaux, le Guide spirituel de l’Association internationale Ançardine non moins premier Responsable du Groupement des Leaders spirituels du Mali, Cherif Ousmane Madani Haïdara, accuse les dirigeants politiques de notre pays de vouloir mettre le pays à feu et à sang. Pour ce faire, il n’écarte pas un consensus des grands électeurs, les leaders religieux, pour désigner un Homme non affiché sur la scène politique nationale lors de la présidentielle 2018 dont le premier tour est prévu pour le 29 juillet prochain, dans moins de deux semaines pratiquement. L’atmosphère est à la querelle entre Politiciens et Religieux.
Suivons le sermon du vendredi dernier (13 juillet 2018) du Cherif Ousmane Madani Haïdara ; d’où il a fait des révélations en évoquant des possibilités de mettre « out » tous les candidats connus sur la scène politique nationale au bénéfice d’un Novice dans la course pour Koulouba 2018. Afin de sauver le pays.
«Nous n’allons pas rester derrière ces Hommes politiques de la sorte. Car, si nous ne faisons pas attention, ces Responsables, pour avoir le pouvoir coûte que coûte…par la force, sont capables de provoquer une guerre civile causant des pertes en vies humaines. Et après ils prennent leurs avions pour se réfugier à l’Étranger ; car, ils ont tous leurs maisons en France et en Amérique. Si ça chauffe, ils amènent leurs femmes et leurs enfants hors du pays en nous laissant ici dans la merde. À cet effet, le Peuple ne doit pas accepter, pour mettre notre pays à feu et à sang, d’être leurs marionnettes dans leur quête du pouvoir. On doit y prendre garde », retient-on séquentiellement. Et Haïdara ajoute : « L’Imam Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique, m’a appelé l’autre jour qu’il viendra pour qu’on décide ensemble. Nous n’allons pas laisser le pays aux chiens enragés comme ça. On ne va pas prendre ni bâtons ni machettes, c’est le vote. Nous allons désigner quelqu’un (un candidat) à leur surprise. On s’approche à cela maintenant. Car, ils veulent mettre le reste du Mali à feu et à sang. On a perdu le nord du pays même une majeure partie de la région de Ségou n’est plus sous le contrôle de l’État du Mali. Selon nos informations, des djihadistes ont tué 16 paysans dans la Région de Ségou dans leurs champs. Rien que pour qu’il n’y ait pas des travaux champêtres. On n’a pas pu mettre fin à ces agressions, les Dirigeants politiques veulent déclencher une guerre civile dans la ville de Bamako. Cette situation nous interpelle tous. Si la tuerie commence à Bamako, à moins d’une semaine, la capitale malienne sera sous occupation des extrémistes. Ainsi, le Mali va disparaître sur la carte du monde. Les Hommes politiques ne connaissent ni Dieu ni Prophète (PSL), ils ne visent que le fauteuil du pouvoir».
Aussi, Cherif Ousmane Madani Haïdara a demandé au Peuple malien de faire attention. «Faites énormément attention, surtout d’être très prudent dans vos actes. Ils ont infiltré les drogués en les poussant à dénigrer les personnalités pour avoir le pouvoir», a-t-il alerté.
Par ailleurs, le Guide Spirituel s’est glorifié du financement des membres des Ançardine Internationale. Tout en disant : « on a menti que le Président IBK m’a donné 7 milliards de nos francs. Toute chose qui a provoqué de sérieuses mésententes entre IBK et un grand leader religieux du Mali ». Et, comme si cela ne suffisait pas, le Président du Groupement des Leaders Spirituels du Mali a soutenu que les Dirigeants politiques sont ingrats (oppositions tout comme IBK). Selon lui, c’est grâce à ses interventions que les putschistes ont relâchés les détenus. Quant à IBK, Haïdara a divulgué qu’il veillait chez lui, mais qu’il n’est jamais venu chez lui lorsqu’il est devenu Président de la République.
Donc, Haïdara estime qu’il ne doit rien à ces Dirigeants au détriment du pays. C’est ainsi qu’il déclare qu’ils sont prêts à soutenir un candidat, méconnu sur la scène politique, à accéder au pouvoir au détriment d’IBK et tous les favoris déclarés. Tout cela pour éviter une crise post-électorale. Bref, le torchon commence à brûler !
Oumar Diakité : LE COMBAT