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Présidentielle 2018 : Candidat Mamadou Oumar Sidibé dans une grande interview parle : -Des grands enjeux de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain -Sa stratégie pour relever les défis de l’émergence du Mali -La force et la vision de la CRP – Son programme quinquennal 2018-2023 intitulé « La confiance retrouvée »

La course pour la présidentielle 2018 enregistre le candidat du PRVM FASOKO et de la CRP, Mamadou Oumar Sidibé. Cet ingénieur-informaticien chevronné du service des douanes et sa coalition nourrissent de grande ambition dans cet espace politique malien affamé de renouveau. Fer de lance de l’opposition, les jeunes de la coalition pour le Renouveau Politique (CRP) croit en leur étoile, mobilise leur troupe et se battent pour pousser leur candidat vers Koulouba. Noble ambition qui nécessite beaucoup de savoir-faire et d’un sous-bassement solide. A la CRP, ils ont choisi les trois slogans du parti du chameau blanc, qui rime connaît toi, toi-même : Dambé – Danaya – Ladiriya. Mamadou Oumar. Alors, nous vous proposons de lire plutôt l’entretien que nous avons eu avec le président-candidat Sidibé.  

Journal le Fondement : Mamadou Oumar Sidibé, vous êtes le président de la coalition pour le Renouveau Politique, dites-nous, êtes-vous prêts pour la bataille présidentielle de 2018 ?

Candidat Mamadou Oumar Sidibé : Je suis prêt pour cette bataille à 100% pour trois (03) raisons majeures. D’abord, je suis convaincu, que j’ai des solutions pour régler les problèmes majeurs auxquelles, notre pays est confronté actuellement. Ensuite, je suis prêt parce que, je suis dans une coalition d’hommes valables, intègres, représentatifs, compétents et bien inspiré. Et enfin, je suis prêt parce que le peuple malien veut aujourd’hui le changement comme nous à la CRP. Je suis donc plus que prêt pour relever le défi dans cette bataille présidentielle 2018.

JLF : N’avez-vous pas des inquiétudes sur l’organisation de cette élection présidentielle ?

MOS : Je sais qu’il y a des inquiétudes, je suis convaincu que les problèmes qui nous ont amené vers 2012 existent toujours. Le pays est à l’agonie, l’insécurité s’étend. Cependant, nous ne devons pas baisser les bras et le devoir nous interpelle à travailler d’arrache-pied pour freiner l’hémorragie, toute chose qui passe par des élections dont la présidentielle.

JLF : Vous avez parlé d’insécurité, à propos, quel est votre regard sur la question ?

MOS : En 5 ans, on devait pouvoir stabiliser le pays avec l’aide de nos forces de sécurité, de Barkhane, de la Minusma et les forces du G5 Sahel. Mais hélas, le constat est amer car le leadership politique a manqué. Au regard de la situation, le défi à relever est grand, d’ailleurs très grand. Il va falloir être inventif, concret, beaucoup plus sérieux, et proposer des solutions à la fois de justice, de dialogue, de paix mais aussi de développement.

JLF : Ces élections révèlent des regroupements et des coalitions, quel est votre position réelle ?

MOS : La Coalition pour le Renouveau Politique (CRP) n’est pas une coalition de circonstance. C’est une coalition crée suite à des constats sur la faiblesse du système démocratique, le manque de leadership politique et le manque de vision et de courage politique. Elle s’inscrit dans un contrat de gouvernance qui va au delà de l’élection présidentielle et a pour objectif principal, la rupture avec l’ancien système, et la reformulation de la conscience politique adaptée à nos réalités culturelles, sociales et économiques. Ici à la CRP, nous sommes sereins, et pouvons dire que nous sommes des pionniers parmi les mouvements mise en place sur l’échequier national. Le 03 mars 2018, une coalition composée d’une vingtaine de parti politique et plus d’une centaine d’association qui s’appelle « la Coalition pour le Renouveau Politique » ont sollicité ma candidature à l’élection présentielle. Nous sommes l’un des premiers à être dans cette dynamique. Les autres coalitions sont récentes, et depuis que nous avons senti l’échec d’une candidature unique au sein de l’opposition, j’étais l’un des premiers à proposer une la candidature unique au sein de l’opposition mais hélas…Alors nous nous sommes engagés au sein de la CRP pour apporter notre touche juvénile à l’édifice Mali. D’ailleurs, nous sommes conscients des difficultés auxquelles nous ferons face mais nous allons nous battre pour nos convictions conformément aux triples slogans qui nous sert de devise Dambé, Danaya et Ladiriya. Déjà, nous avons réuni les documents qu’il faut et l’enveloppe qui sert de caution, payé par la Coalition pour le Renouveau Politique que je remercie. Maintenant, on suit de très prêt le reste du processus laissant les portes de notre coalition pour accueillir ceux ou celles qui partagent nos ambitions.

JLF : M. le président Sidibé, et si vous n’êtes pas au 2è tour, avez-vous déjà pensé au candidat ou au groupe que vous allez soutenir ?

MOS : Je me sens au 2ème tour, je sais qu’on sera au 2ème tour par la grâce d’Allah. Nous avons travaillé pour ça et nous sommes convaincus que nous avons une vision, un programme et des hommes engagés pour gagner. Si le contraire se produisait, au moment opportun, nous en parlerons conformément à ce que la CRP décidera.

JLF : Qu’allez-vous faire du Mali en cas de victoire et en combien de temps ?

MOS: Notre boussole, c’est notre programme quinquennal 2018-2023 intitulé « La confiance retrouvée ». Ce document élaboré par les experts des commissions scientifiques du PRVM FASOKO et de la CRP, comprend une douzaine de piliers et d’axes stratégiques orientées sur les priorités du moment pour stabiliser et mettre le pays sur les rails. Ce document tient compte du passé et du présent pour aller vers un futur serein et plus prometteur pour nos enfants et nos petits-enfants. C’est aussi, une ouverture pour relancer l’espace politique et économique, redynamiser le secteur socio-culturel, changer les mentalités en mettant en priorité le Mali.

JLF: M. Sidibé, dans un monde globalisé, est ce que l’atteinte de vos objectifs est possible avec la devise Dambé, Danaya et Ladiriya et que d’aucun ne trouve contraignante et inapproprié ?

MOS : Nous sommes conscients, et nous sommes convaincu qu’aucun pays, aucune nation ne peut se développer sans se connaître, en passant son temps à singer les autres. Les problèmes que nous connaissons viennent du fait qu’on a refusé d’être nous-mêmes en piétinant la confiance, la sincérité, la loyauté.  Aucun pays ne peut se développer à la base sur le mimétisme des autres.

Nous avons constaté qu’au-delà des problèmes économiques et sécuritaires, notre société a perdu ces valeurs fondamentales que sont le Dambé, Danaya et Ladiriya, fondement de notre existence. Nous avons des défis à relever sur nos propres comportements, sur l’homme qui est au début et à la fin de la chaine. Si nous réussissons à travailler à ce niveau, tout le reste est facile à gérer. Ce qui est sûr, c’est un boulot de longue haleine, car le mal est profond mais il faut commencer quelque part.  Sans ressource humaine compétente, intègre et patriote, on n’aura rien même si on a des bons programmes.

JLF : Quel est votre message particulier pour cette élection présidentielle ?

Réponse : Notre pays va mal, d’ailleurs très mal. Cependant, nous avons la capacité de renverser la situation pour relancer le développement socio-économique de notre pays qui a besoin d’un renouveau politique. L’Homme malien sait rebondir et il suffit qu’il comprenne. Je pense que nous les maliens avons compris. La sirène du renouveau a sonné pour nous, il faut désormais changer la donne ou périr.

JLF : Une question, un refrain du Mali actuel, Boua Ba Bla ou Boua Ta Bla ?

MOS : Ces termes sont trop réducteurs car ne reflète pas la profondeur de la crise que nous traversons. Le président de la République a été élu au suffrage universel, le pouvoir appartient au peuple et c’est au peuple de le lui reprendre de la manière la plus démocratique. A la CRP, nous ne combattons pas un homme ou des hommes mais nous combattons un système. Je suis convaincu que les maliens ont tout compris, et le 29 juillet, il reviendra au malien de faire le bon choix et de sanctionner le quinquennat de Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita dans les urnes. Tout le reste est spéculation.

Propos recueilli par S. SANOGO

 

Source: Le Fondement

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