L’alliance citoyenne pour le renouveau démocratique est néeavant-hier, dans l’après-midi, à la Maison bleue, entre le « Fare » et les Jeunes volontaires pour le changement au Mali (JVC-Mali),créant un espace de principes et valeurs de citoyenneté pour ses adhérents qui se mobilisent pour porter Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, au pouvoir dans la perspective des prochaines joutes politiques. Enjeux et perspectives…
Ce lundi, après-midi, 20 mai, il y avait un beau monde à la Maison bleue, siège du « Fare », où l’événement politique attendu était à la mesure des espoirs : les Jeunes volontaires pour le changement au Mali (JVC-Mali), avec à leur tête la présidente Kadidiatou N’Diaye, en compagnie de ses principaux collaborateurs dont le secrétaire général, Mamadou Camara, et le parti « Fare », représenté par son secrétaire général, Pr Farouk Camara dit Farigou, entouré de nombreux responsables politiques, à l’image du secrétaire national de la communication, Abel Koné, ont signé une charte citoyenne pour le renouveau démocratique.
L’atmosphère était détendue et le cadre propice aux retrouvailles d’autant que les Jeunes volontaires pour le changement au Mali, tout en gardant leur identité propre, comme l’a expliqué le secrétaire général du mouvement, se reconnaissent dans le « Fare ».
Le maître-mot de cette nouvelle alliance, comme l’a expliqué le secrétaire général des JVC-Mali, c’est de fédérer les énergies pour porter au pouvoir Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, désormais le trait d’union des deux entités.
Dans cette logique de rapprochement, les JVC-Mali deviennent alors l’un des partenaires privilégiés du « Fare » pour la mobilisation des initiatives créatives, indépendamment du clivage politique, dans le but de faire gagner le candidat à la présidentielle de juillet prochain.
En tout cas, les Jeunes volontaires pour le changement au Mali, eux, n’aspirent qu’à un tel challenge, en raison justement du choix qu’ils ont fait délibérément de soutenir le candidat du « Fare », Modibo Sidibé, un homme de qualités qui peut, selon eux, apporter le changement au Mali avec le capital d’expériences qu’il a accumulées, durant des années, dans la gestion des affaires publiques.
L’une des motivations de ces jeunes pour la cause de Modibo Sidibé, c’est qu’ils ont vu en l’émergence de cet homme le nécessaire renouvellement de la classe politique dans le pays. D’où leur adhésion aux principes et valeurs énoncés par la nouvelle charte citoyenne qui leur donne la possibilité de continuer à garder leurs identités propres (cela est leur souhait), tout en appuyant le « Fare » à porter son candidat vers la victoire politique.
Les JVC-Mali, constitués de cadres de l’administration publique et privée ainsi que de jeunes ruraux, sont déjà conscients qu’ils sont en mesure d’amener au candidat leur dynamisme dans le cadre de la mobilisation, de plaidoyer et de lobbying pour sa victoire à la prochaine présidentielle.
Cela, dévoile le secrétaire général des JVC-Mali, se fonde sur une « stratégie de campagne qui n’est pas liée au les tee-shirts, le thé ou les gadgets », mais sur « le don de soi et l’esprit créatif ».
Assurément, au-delà de son credo, qui est de fixer les conditions d’adhésion des clubs et associations de soutien à la candidature de Modibo Sidibé à la présidentielle à venir, la charte citoyenne, qui vient d’être signée est un véritable code moral entre les parties.
En témoignent ses principes qui édictent que les adhérents doivent, dans leur programme et dans leurs activités, proscrire l’intolérance, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, la violence ou l’incitation à la violence sous toutes ses formes.
Ce n’est pas tout : la charte citoyenne, qui vise à regrouper les clubs et associations de soutien à Modibo Sidibé autour du projet de société et du programme politique du parti, crée une alliance entre les parties, lesquelles s’engagent à respecter les valeurs démocratiques et républicaines pour résoudre toutes questions d’ordre et d’intérêt national dans une culture de tolérance, de dialogue et de recherche constante du compromis et de la paix.
A la signature de la plate-forme, riche en droits et devoirs pour les deux parties, le secrétaire général du « Fare », Pr Farouk Camara, après avoir rappelé la volonté des parties d’œuvrer ensemble pour renforcer la démocratie, le respect des droits de l’homme, et de la vie humaine, tout en consolidant une justice égale pour tous en combattant l’impunité, n’a pas manqué également d’évoquer quelques défis auxquels les initiateurs devront faire face dans le futur et pour lesquels, l’unité d’action, l’esprit démocratique et républicain seront les maîtres mots.
Sékouba Samaké
Source: info-matin