Ingénieur des télécommunications de profession, il est proche de Moussa Traoré. Il a été membre de l’Union nationale des jeunes du Mali, association fondée par le régime dictatorial.
En février 1997, il devient président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), parti politique se réclamant de Moussa Traoré.
En 2002, il se présente à l’élection présidentielle où il obtient 2,73 % des voix au premier tour avant de soutenir au second tour Amadou Toumani Touré. En vue des élections législatives de 2002 il s’allie au Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keïta et au Congrès national d’initiative démocratique (CNID) dans la coalition Espoir 2002. Choguel Kokalla Maïga a été ministre de l’Industrie et du Commerce dans les gouvernements d’Ahmed Mohamed ag Hamani du 16 octobre 2002 au 28 avril 2004 et d’Ousmane Issoufi Maïga du 2 mai 2004 au 27 septembre 2007.
Pour l’élection présidentielle malienne de 2007, Choguel Kokalla Maïga a soutenu la candidature du président sortant Amadou Toumani Touré.
En janvier 2008, il est nommé directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT)1.
En janvier 2015, il fait son retour au gouvernement en étant nommé ministre de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication2. Le 7 juillet 2016, à l’occasion d’un remaniement, il n’est cependant pas reconduit à son poste et est remplacé par Mountaga Tall.
Cheick Oumar Sissoko est né en 1945 à San (Mali).
Après l’école coranique et l’école primaire à Ségou, Mountaga Tall fait ses études secondaires au lycée Askia-Mohamed de Bamako. Il poursuit ses études supérieures en Droit à l’Université Cheick Anta Diop ou il obtient une maîtrise en Droit Public Interne, un Diplôme d’Études Approfondies Général (DEAG) en Droit International Public et un Diplôme d’Études Approfondies d’Enseignement (DEAE) en Histoire du Droit. Ainsi nanti d’un Doctorat il prête serment d’Avocat stagiaire et commence une riche carrière au Barreau.
Mountaga Tall est le fondateur Comité National d’Initiative National (Association à but politique qui a été la première à demander à ouvertement l’instauration du pluralisme démocratique au Mali. À ce titre, il a personnellement conduit les premières marches pour la démocratie au Mali.
À la chute du parti unique et après l’instauration du pluralisme démocratique au Mali, Mountaga Tall crée le Congrès national d’initiative démocratique dont il est le Président. Il a été candidat de ce parti à l’élection présidentielle de 1992 où, à 35 ans, il est arrivé en troisième position avec 11,41 % des voix derrière Alpha Oumar Konaré (ADEMA-PASJ) et Tiéoulé Mamadou Konaté (US-RDA).
Mountaga Tall a été député de 1992 à 1997 et faisait fonction de chef de l’opposition parlementaire. De nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2002. Il obtient 3,77 % des voix au premier tour à la suite d’un processus électoral très contesté. Il est réélu député dès le 1er tour de l’élection législative tenue deux mois plus tard avec plus de 70 % des voix et devient premier vice-président de l’assemblée nationale. Mountaga Tall est également élu député du parlement de la CEDEAO en 2002 puis du Parlement panafricain depuis 2004.
En 2007, il est réélu député de Ségou. Candidat à la présidence de l’assemblée nationale, il obtient 31 voix et est battu par Dioncounda Traoré, président de l’Adéma-Pasj qui totalise 111 voix, 5 bulletins étant nuls à la suite du ralliement de nombreux groupes parlementaires2.
En 2014, il est nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il occupera aussi le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication avant de quitter le gouvernement en avril 2017.