L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) a présenté à l’espace Maeva Palace de Bamako, le samedi 04 janvier 2020 son rapport annuel d’évaluation des activités liées à la prévention et à la répression de l’enrichissement illicite sur la période du 1er juin 2017 au 31 décembre 2018. c’était à la faveur d’une conférence de presse animée par le président de l’Oclei, Moumouni Guindo, en présence du président de la cellule nationale du traitement des informations financières (ceNTiF-MAli), Marimpa samoura, des leaders religieux et traditionnels. ce présent rapport met en exergue les différentes actions menées par l’Oclei en vue de lutter contre ce phénomène. Dans sa présentation, le président de l’Oclei, Moumouni Guindo a fait savoir qu’en 2017 et 2018, 999 déclarations de biens ont été déposées par les personnalités assujetties sur 1479, soit 68% des assujettis retenus en 2018.
Avant d’ajouter que 35 dossiers sont actuellement en cours de traitement par l’Oclei et 3 trois dossiers ont été déjà transmis à la justice. A ses dires, le montant d’enrichissement illicite des
trois dossiers s’élève à plus de 4 milliards de FcFA. « Cette lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite fait face à des obstacles liés aux immunités et aux privilèges de juridiction,
aux délais de prescription des infractions, à l’absence de protection des dénonciateurs, des témoins, des experts et des victimes, à la faiblesse de l’engagement politique, au non-respect
des dispositions du statut général des fonctionnaires, à l’impunité, à la non mobilisation de la société civile, du secteur privé et des médias », a-t-il dit. enfin, le conférencier, Moumouni
Guindo a invité toutes les parties prenantes à s’investir davantage dans la lutte contre l’enrichissement illicite. Rassemblés par A.S
Source: Le Républicain