La ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré et sa collègue de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la famille, Mme Wadidié Founé Coulibaly se sont engagées à accompagner les femmes maliennes avoir une alimentation saine et équilibrée pendant la période de ramadan. Lors de cette rencontre, Mamadou Samaké de la sous-direction nutrition et le spécialiste de l’alimentation a été clair sur l’adoption d’une bonne pratique alimentaire en général et pendant le mois de ramadan en particulier. Selon lui, les aliments se classent en deux catégories, notamment de ceux que l’on cultive, c’est-à-dire, les fruits et les protéines (viande, lait, œuf…). A ceux-ci, il a ajouté, selon lui, les vitamines, telles que les sels minéraux et surtout l’eau qui sont très important en cette période de chaleur. Le nutritionniste a conseillé de ne pas trop manger après la rupture ou pour le Fajr durant le mois de ramadan. A ses dires, les glucides complexes sont suggérés tels que : « le mil, le riz, la pomme de terre, les jus naturels… ». Aussi, a-t-il recommandé du riz accompagné des sauces, de consommer un peu de lait, et ensuite terminé avec de l’eau. Lors de cette rencontre, la ministre Wadidié Founè Coulibaly a rappelé qu’il n’y a pas question d’alimentation sans parler de la Santé, « il est impossible de parler de ces deux sujets sans nommer la femme » a-t-elle souligné. Concernant cette période particulièrement difficile, la ministre a proposé les aliments qui sont cultivés chez nous et qui peuvent être transformés pour la consommation sans beaucoup de dépenses. Pour sa part, la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré a rappelé qu’à l’approche du mois de carême, la femme doit faire beaucoup pour satisfaire les jeûneurs. Une occasion pour elle de rendre hommage aux femmes qui préparent les repas pour la satisfaction et le bonheur de la famille. Au-delà de la préparation du mois de carême, cette journée a été également une occasion pour beaucoup de femmes de connaitre plus sur les bonnes pratiques alimentaires.
Aminata Diabaté, stagiaire
Source : LE PAYS