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Premier contingent du Projet EJOM: la formation de 2400 bénéficiaires lancée

La salle de conférence du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a servi de cadre, hier mardi, à la cérémonie de lancement des sessions de formation dans le cadre du projet ‘’Emploi des jeunes, créé des opportunités, ici au Mali’’ (EJOM), fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Mali et l’Union européenne.

La cérémonie était présidée par le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Maoulou Ben KATTRA.
L’on y notait la présence de l’Ambassadeur du royaume des Pays-Bas dans notre pays, du directeur de la SNV, du directeur général de l’APEJ et du représentant du maire de la commune IV.
Le porte-parole des bénéficiaires du projet ‘’Emploi des jeunes crée des opportunités, ici au Mali’’, Salif DIAKITE, a remercié le gouvernement du Mali et ses partenaires pour avoir initié ce projet en faveur des jeunes. Il a souligné que l’une des problématiques de l’emploi des jeunes dans notre pays réside dans la faible capacité d’entrepreneuriat des jeunes. Salif DIAKITE s’est dit convaincu qu’à travers ce programme les jeunes seront mieux outillés pour initier et gérer leurs propres entreprises.
L’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas dans notre pays a affirmé que la réalisation de ce projet permettra de faire face, en partie, à l’épineuse question de l’emploi des jeunes, tout en contribuant à juguler les importants flux de migration irrégulière constatés ces dernières années dans les zones du Sahel.
Il a rassuré de l’accompagnement de son pays à accompagner le Mali à faire face aux défis de l’emploi et de la migration irrégulière. Selon l’Ambassadeur des Pays-Bas, ce projet touche à l’emploi des jeunes, à la formation, au renforcement du secteur privé qui est le moteur du développement.
À son tour, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Maouloud Ben KATTRA, dira que la mise en œuvre de ce projet permettra de réduire considérablement les conséquences de la migration irrégulière. Il a rappelé que le projet EJOM a été lancé au mois de septembre dernier et a comme objectif de contribuer au développement des opportunités économiques et à la stabilité sociale dans les régions de Kayes, Koulikoro, Gao et le district de Bamako.
Selon le ministre, le coût total de ce projet est de 13 milliards de FCFA, financé par l’Union européenne, la SNV et l’APEJ. Il a informé que les activités programmées en 2018 sont entre autres la réalisation des études de base dans les secteurs d’intervention ; des campagnes d’information et de sensibilisation sur la migration irrégulière et les opportunités d’emploi menées successivement à Koulikoro, Gao et Kayes. Aussi, a-t-il ajouté que le projet EJOM a conduit en janvier et février dernier une campagne d’appel à candidature pour les présentes formations.
Aux dires du ministre Ben KATTRA, au terme d’un processus transparent, inclusif et sans interférence politique ou administrative, 600 jeunes ont été retenus pour chaque secteur d’intervention pour un total de 2 400 jeunes au compte de l’année 2018.
« La formation en cohorte de 120 stagiaires se déroulera durant deux semaines, dont 10 jours sur les modules uniques de base en gestion d’entreprise et en compétences de vie et 5 jours sur les modules techniques liés aux secteurs d’interventions ciblés. À la fin de cette étape, les bénéficiaires recevront un kit de démarrage d’activités fixé à 300 000 FCFA. Les 400 meilleurs gestionnaires auront la faculté d’accéder au financement complémentaire dont le montant varie entre 750 000 FCFA et 7 millions de FCFA, selon la nature des petites et moyennes entreprises », a expliqué le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.
Il a souligné qu’au terme du projet, il y aura 8 620 bénéficiaires directs, quelque 20 fermes horticoles créées et gérées par les coopératives ; des kits de démarrages accordés aux bénéficiaires ; 400 petites et moyennes entreprises créées dont 150 dans les secteurs de l’horticulture, 100 dans la gestion des déchets solides, 50 dans l’agroalimentaire et 100 dans le secteur de l’artisanat.

PAR MODIBO KONE

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