Le président du mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence suggère aux Maliens de taire leurs egos et de s’accorder au tour d’un candidat consensuel pour 2018. Il appelle à ne pas partir à cette élection si elle devait davantage diviser les Maliens.
Jeamille Bittar a affirmé ces propos lors d’un point de presse qu’il a animé en marge du 1er anniversaire de son mouvement le samedi 27 janvier 2018 au siège du parti à Badalabougou. Une occasion pour le président du MC-ATT de remercier et de féliciter ses militants et sympathisants mais surtout partager la vision du parti.
Selon Jeamille Bittar, son parti est jeune, mais ses responsables sont très avisés et sont d’une riche expérience puisée dans des domaines variés sur le terrain politique, institutionnel, administratif ou associatif.
A l’en croire, le MC- ATT n’est donc pas né suivant un mouvement d’humeur. Il a assimilé et interprété un type de gouvernance politique appelant les citoyens et citoyennes de notre pays à mettre le Mali au centre des préoccupations nationales. Bittar a affirmé également qu’en un an le MC-ATT a travaillé à définir une orientation politique en se démarquant de la majorité et de l’opposition avec comme seule préoccupation le Mali et la réconciliation des Maliens.
Il est revenu sur les activités du parti au cours de l’année écoulée. Outre l’implantation du parti à travers tout le pays, le MC-ATT s’est réjoui de la décision prise par le gouvernement de surseoir au projet de révision constitutionnelle initié. En proposant au président de la République l’approche consensuelle. Le parti de Jeamille réclame aussi la paternité du retour d’ATT de son exil Dakarois. Concernant les équations pour gérer la présidentielle de 2018 le MC-ATT propose que le fichier électoral soit transparent.
Il suggère aux Maliens de taire leurs egos et de s’accorder au tour d’un candidat consensuel pour gérer 2018. Mais au cas où ces élections doivent diviser les Maliens davantage, le MC-ATT ne participera pas, a précisé Jeamille Bittar.
Zoumana Coulibaly
Source: L’Indicateur du Renouveau