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Préavis de grève au CAP de Kimparana : les syndicats de la synergie menacent d’aller en grève à partir du 2 octobre prochain

La rentrée scolaire 2017-2018 au Mali est prévue officiellement le lundi 2 octobre prochain, mais à Kimparana, dans la région de Ségou, on constate que ça sera le contraire.

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Les syndicats de la synergie ont déposé un préavis de grève auprès du directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) et du préfet. Ils comptent débuter cette rentrée scolaire par la grève si leurs doléances n’ont pas été prises compte d’ici la date de la rentrée.

Pour le syndicat de la synergie, le directeur du CAP s’en fou de ses enseignants car à chaque fois qu’il y a un problème, étant le premier responsable, il prend les choses à la légère. Cette fois-ci les enseignants ont décidé d’aller très loin si jamais leurs doléances ne sont pas satisfaites.

Comme points de revendication, on peut noter :
1-le payement immédiat des arriérés des rajouts sur la subvention des enseignants communautaires (Ecom)

2-une mutation locale dans un bref délai

3-l’implication des syndicats dans la prise des décisions conformément aux textes.
4-La restitution des perdiems et primes du chargé d’Enseignement physique et sportive (EPS)
5-Explication du rejet des demandes.

Les syndicats bien que disposés au dialogue, se réservent le droit d’observer une grève de 5 jours, soit 120 h, allant du 2 au 6 octobre si les revendications ne sont pas satisfaites.

Le ministre de l’Education nationale est fortement interpellé pour trouver une solution adéquate à ce conflit au CAP de Kimparana.

Rappelons que depuis la chute du régime de l’UDPM et l’arrivée de la démocratie, notre système éducatif a perdu ses repères. De la baisse du niveau des élèves à l’abandon des parents, en passant par l’effritement de la qualité des enseignements et au manque d’autorité dans la gestion des affaires scolaires, l’école malienne tâtonne.  Au regret de le constater, cette école  constitue aujourd’hui  une honte nationale. A qui la faute ? Les avis sont divers et partagés. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que chaque acteur a sa part de responsabilité dans cette affaire. L’élève n’est plus au centre des préoccupations du système éducatif. L’enseignant qui est dans son droit de revendiquer multiplie son combat de la survie, à la faveur des luttes syndicales.

G.K.

 

 

La rédaction

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