La Centrale du Secrétaire général Hamadoun Amion Guindo a été manifestement vexée par l’attitude méprisante face à son mot d’ordre de grève passé. Elle entend ainsi frapper très fort pour se faire respecter à l’avenir. La maladie d’IBK n’y fera rien : la CSTM marchera le 21 avril prochain. Et une dizaine de jours plus tard, la centrale syndicale observera une grève de deux jours les 3 et 4 mai 2016.
Il faut croire que la CSTM va battre le pavé pour les mêmes revendications présentées au pouvoir, mais accueillies par un mépris royal au ministère du Travail et de la Fonction publique. Elle entend donc frapper très fort à travers notamment une marche programmée pour le 21 avril prochain.
Une dizaine de jours plus tard, une grève de deux jours sera observée les 3 et 4 mai. La centrale se manifestera pour les mêmes points de revendications déjà avancés mais que le pouvoir a royalement ignoré par le passé.
Il faut croire que, pour cette fois ci, les militants et la direction en ont gros sur le cœur et rien ne les fera arrêter. A part peut être l’examen diligent de leurs doléances. Il convient à ce niveau de constater que les différents gouvernants accordent leur préférence, leur attention et leur respect à une seule centrale syndicale de la place : l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) !
A titre d’illustration, on peut retenir le cas du Conseil économique, social et culturel (CESC). Le Mali compte quatre centrales syndicales officiellement et légalement reconnues. Les représentants des travailleurs du Mali ont droit à 12 places au CESC. Des places octroyées par les textes constitutifs qui créent le CESC.
Depuis la fin des années 90, les différents gouvernants accordent la totalité de ces 12 sièges à la seule UNTM. La CSTM semble ne plus supporter que l’autorité l’ignore. Et elle compte le faire savoir avec force et détermination !
Tientiguiba Danté