Butées à des problèmes financiers, les autorités intérimaires pourront désormais mener leurs activités. Le gouvernement veut mettre la main à la poche et annonce un budget de plus de 2 milliards de francs CFA.
Plus de 2 milliards de francs CFA seront débloqués pour la relance des activités des autorités intérimaires mises en place. L’annonce a été faite par le gouvernement malien. C’était hier à l’ouverture des travaux de la trente-unième session ordinaire du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation à Bamako. Les signataires de l’accord pour la paix se disent globalement satisfaits des avancées enregistrées dans le cadre du DDR accéléré et d’autres” points essentiels”.
“L’accompagnement financier des autorités intérimaires, la réforme institutionnelle, la révision constitutionnelle, le désarmement, démobilisation et réinsertion, l’armée reconstituée”. Ce sont entre-autres points discutés à la 31ème session du comité de suivi de l’accord. Selon le ministre de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale, Lassine Bouaré, les mesures essentielles qui devraient être prises en 2018 ont été atteintes.
Et c’est dans ce contexte que le gouvernement a débloqué à travers l’agence nationale d’investissement des collectivités territoriales, plus de 2 milliards de francs CFA pour le démarrage des activités des autorités intérimaires. De leur côté, les groupes armés se disent satisfaits des avancées enregistrées.
Au même moment, un malentendu est survenu ce dimanche entre certains membres de la CMA et de la Plate-forme à Talataye Tagaret dans le cercle d’Ansongo. L’incident aurait survenu à l’occasion d’une rencontre communautaire. Selon les responsables des mouvements armés, des solutions seront vite trouvées pour calmer les tensions.
Une rencontre du conseil national du secteur de la réforme institutionnelle devait se tenir ce mardi 15 janvier pour se pencher sur les questions sécuritaires. Une information donnée par les responsables du CSA.
Selon certains observateurs, le déblocage de plus de 2 milliards de francs Cfa ne résoudra pas le problème. Ils estiment qu’il faut créer un cadre de dialogue pour faciliter une meilleure compréhension de la situation.
Avec Studio Tamani
Source: L’Indicateur du Renouveau