Fidèle à sa mission de veille citoyenne et d’alerte, la Synergie 22, composée d’Organisations de la Société Civile, a animé le samedi 19 février 2022, une Conférence de presse à la Maison de la Presse. Le but de cet évènement était d’attirer l’attention des autorités de la transition afin qu’ils ouvrent le dialogue politique avec les acteurs politiques ainsi qu’avec la CEDEAO pour un retour rapide à la normalité constitutionnelle.  Le principal animateur de cette conférence était Dr Ibrahima Sangho président de la Synergie 22, accompagné par les autres membres de la plateforme, membres de la société civile.

Selon le constat de la  Synergie, des avancées significatives ont été faites dans la lutte contre le terrorisme notamment concernant la sécurité des personnes et leurs biens.  En effet, « sur le plan de la protection des droits de l’Homme, la Synergie salue les actions engagées par les autorités dans le cadre de la protection des personnes marginalisées, notamment celles dites « esclaves par ascendance » dans la région de Kayes » précisent  les conférenciers.

Pour l’effectivité des réformes politiques Institutionnelles et électorales au Mali, Dr Sangho affirme qu’ « il tourne autour du dialogue politique d’où la nécessite du dialogue politique. Parce que nous avons constaté ces derniers temps à travers les journaux que certains acteurs politiques ne sont pas d’accord avec la prolongation de la transition. Nous pensons objectivement qu’on ne peut pas faire des élections aujourd’hui ni au mois de février ni au mois de mars, mais il faut envisager quels sont les réformes minimales qu’il faut faire et quelles sont les élections envisageables en fin de transition. Mais tout cela ne peut se faire qu’avec un consensus politique. C’est pourquoi nous invitons les autorités de la transition à asseoir un consensus politique autour de toutes les réformes et élections à venir ainsi qu’au tour du chronogramme à proposer aux organisations internationales et à la communauté internationale pour que l’on puisse sortir de cette crise qui est en train d’affecter la population malienne ».

Dans le cadre de la lecture de leur déclaration commune, Dr Sangho a affirmé que « sur la crise entre le Mali et la CEDEAO, la Synergie 22 suit avec préoccupation les affres des sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA sur les pauvres populations du Mali ». Il rappelle à tous les maliens que nous sommes aujourd’hui dans un système démocratique qui a aussi ses valeurs. Il n’a pas manqué de rappeler que la Charte (…)

Alpha C. SOW

Source: NOUVEL HORIZON