Dans quelques mois, plusieurs dizaines de points d’eau verront le jour à travers la capitale et d’autres villes. Les sites de ces points d’eau seront déterminés par les experts du ministère de l’Energie et de l’Eau en collaboration avec les collectivités et les populations bénéficiaires.
Répondre de façon pérenne et diligente aux besoins en eau des populations est une des préoccupations au cœur des actions du ministère de l’Energie et de l’Eau conformément au Programme d’urgences sociales du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est tout le sens de l’option de points d’eau basés sur le système hydraulique villageois amélioré (SHVA) que le département en charge de l’eau a adopté pour faire face à la pointe 2017. Cette période communément appelé période de chaleur est le moment où les besoins en eau des populations augmente à cause de la forte chaleur.
Depuis plusieurs années, le ministère de l’Energie et de l’Eau, à travers la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep SA) procédait, pendant cette période, à une distribution d’eau à travers des citernes, d’où l’opération citerne qui coutait plusieurs centaines de millions à l’Etat chaque année.
Après un diagnostic mené avec diligence par les experts du ministère de l’Energie et de l’Eau, il ressort du constat que l’opération citerne, en plus d’être onéreux, n’était pas une solution adéquate au regard de l’augmentation de la population et donc l’accroissement des besoins en eau.
C’est pourquoi, le département a décidé cette année dans le cadre de la gestion de la pointe 2017, de réaliser des points d’eau basés sur le modèle hydraulique villageoise améliorée en lieu et place de l’opération citerne. Les populations vont donc avoir des points d’eau réalisés en fonction de leur besoin et cela dans tous les quartiers de Bamako où la nécessité se fera sentir.
Ainsi dans quelques mois, plusieurs dizaines de points d’eau verront le jour à travers la capitale et d’autres villes. Les sites de ces points d’eau seront déterminés par les experts du ministère de l’Energie et de l’Eau en collaboration avec les collectivités et les populations bénéficiaires.
L’option système d’hydraulique villageoise améliorée permettra de réaliser des pompes solaires, des châteaux d’eau, des rampes de distribution ou tout autre point d’eau de capable, de façon diligente et pérenne, de répondre au besoin en eau de la population.
La réalisation des SHVA concerne aussi bien la capitale que les villes des régions, notamment Gao, Kidal, Ménaka, Ansongo ou encore Bourem.
« Nous allons rapidement faire ce travail et les ressources sont disponibles. Il faut sortir des sentiers battus. Il s’agit de réaliser des installations pérennes. Car l’eau doit être disponible en toute période pour nos populations », a indiqué le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, qui continue ses visites d’inspection pour toucher du doigt la réalité que vivent les populations en matière d’accès à l’eau potable.
Déjà après des visites sur les rives droite et gauche de la capitale, plusieurs dizaines d’adduction d’eau potable (AES) sont en cours de réhabilitation ou de renforcement de leur capacité. Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, s’attèle à tout mettre en œuvre pour sortir, dans un bref délai, la capitale du stress hydrique qu’elle connait depuis plusieurs années.
CC/MEE
Source : Bamada.net
