L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), a organisé, mardi 18 octobre, un atelier de renforcement de capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur le monitoring des cas de violations des droits de l’homme et la corruption. Il s’agissait, à l’issue des travaux, de mettre en place un réseau pour les alertes et les dénonciations dans les localités du projet.
Pour le renforcement de l’Etat de droit en matière de prévention et de lutte contre la corruption et les violations des droits de l’homme, l’AMDH, avec l’appui du PNUD, s’active dans la documentation des cas de violations des droits de l’homme. Cet atelier, a expliqué le Coordinateur du Projet, Brahima Konaté, vise à partager les bonnes pratiques et à réfléchir sur les voies et moyens pour améliorer les pratiques dans notre pays. » Nous essayons d’appuyer l’État dans sa politique de lutte contre la corruption et les violations de droit de l’homme « , a-t-il dit.
A ses dires, l’AMDH travaille en tandem avec la Fondation Tuwindi via une plate-forme appelée » Kenekanko » pour donner des alertes sur les différentes violations. A cet effet, il a rappelé que le Projet concerne le district de Bamako et les régions et cercles de Ségou, Mopti, Bandiagara, Douentza Gao, Ménaka, Nara et Sikasso. » La pratique de corruption est devenue, aujourd’hui, banale, qu’il ne faut pas prendre à la légère, au regard des structures maliennes engagées contre la pratique. Le droit de l’homme n’est pas quelque chose qui est propre aux étrangers, c’est également quelque chose que nous vivons tous les jours « , a-t-il dit.
O. BARRY
Source: L’Indépendant