L’audience correctionnelle de l’affaire, ministère public contre Bandiougou Doumbia est prévue ce matin au Tribunal de Grande Instance de la Commune VI. Le prêcheur est poursuivi pour apologie du terrorisme et autres délits.
Suite à son interpellation, le lundi 17 février, par la Brigade d’investigations judiciaires (BIJ), le prêcheur Bandiougou Doumbia a été déféré, mercredi 19 février dans la soirée, à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, après avoir fait l’objet d’un mandat de dépôt.
Dans une vidéo, qui a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux, on le voit proférer des menaces de mort contre le président IBK et sa famille. Il y déclare notamment : “Nous ne souhaitons pas qu’une crise éclate à Bamako mais si jamais elle éclate, nous vous retrouverons et vous trancherons la gorge”.
Il déclare, par ailleurs, ce qui suit : “Amadou Koufa et ses hommes sont plus respectés que l’Etat malien au Centre. Ils sont plus craints et respectés que les autorités maliennes sur place. Aujourd’hui, dans le Centre, les populations ont plus de respect et de considération pour les terroristes. Elles se sentent plus protégées par ces derniers que l’Etat malien”. Et d’ajouter : “Nous préférons Amadou Koufa à IBK”.
Le prêcheur a tenu ces propos, le dimanche 16 février, lors d’un meeting de protestation des habitants de Tabacoro, menacés d’expulsion de leur site d’habitation au profit de l’érection de logements sociaux.
Au cours de la même rencontre, il avait décrié l’incapacité des autorités à redresser le tort fait à un citoyen dont on avait volé les bœufs à Mopti. Une situation, d’après lui, que les hommes de Amadou Koufa, sollicités en dernière instance par le citoyen en question, ont pu régler rapidement.
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