Les mandataires de l’Assemblée parlementaire paritaire ont recueilli des informations de première main permettant d’actualiser et d’enrichir la réflexion
Une mission paritaire ACP-UE a effectué du 7 au 9 mars dernier une visite dans notre pays. A la fin de son séjour, la mission qui s’est déroulée sous la supervision de Mme Cécile KashetuKyenge de l’Union Européenne (UE) et Joseph H. OwonaKono de l’Assemblée parlementaire paritaire (ACP), a rencontre les hommes des médias, le vendredi dernier à l’Hôtel Radisson Blu.
Cette mission a consisté à rencontrer les différentes autorités et parties prenantes de tout le processus électoral de notre pays. Pour la circonstance des séances de travail ont été tenues avec les honorables députés de l’Assemblée nationale et le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine. Des échanges ont également eu lieu avec le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les formations politiques (Majorité et Opposition), les Organisations de la société civile, les leaders religieux et les acteurs économiques et sociaux. Elle a également tenu à rencontrer la MINUSMA, la CEDEAO et plusieurs représentations diplomatiques accréditées dans notre pays.
Les échanges avec les acteurs maliens ont porté entre autres, sur : la situation politique et sécuritaire, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, la préparation et l’organisation d’élections apaisées, crédibles et transparentes. Il a été aussi question de la crise humanitaire qui risque de frapper notre pays et les problèmes liés aux phénomènes migratoires.
A la lumière de ces entretiens, tous les acteurs sont favorables à la tenue d’élections présidentielles et législatives, conformément aux calendriers arrêtés. Cela relève d’une exigence absolue pour l’avenir du Mali. Compte tenu cette demande unanime de tous les acteurs, la mission encourage les autorités du pays à mobiliser toutes leurs capacités pour que ces élections aient lieu malgré tout. Pour ce faire, elles bénéficieront de l’accompagnement de la Communauté internationale, afin d’éviter une situation de vide constitutionnel.
Préoccupée par l’insécurité dont est victime notre par pays par le fait des groupes djihadistes, la mission a lancé un appel demandant à poursuivre la mise en œuvre rapide de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. De mémé, elle a été informée de la crise humanitaire et plus précisément alimentaire qui touche de plus en plus certaines localités du pays.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre