Dans son communiqué, le Procureur indique que le commandant Daouda Konaté a prononcé « des menaces d’atteinte à la sûreté de l’État sur fond d’appel à un soulèvement populaire en vue de renverser les institutions de la République ». Selon le procureur le commandant Konaté a aussi tenu des propos portant « atteinte au crédit de l’État. Des propos diffamatoires et mensongèrement attribués à des autorités publiques ». Une enquête est donc ouverte pour élucider les contours de cette affaire et rechercher tous auteurs, coauteurs ou complices, conclut le communiqué.
Le commandant Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison et l’infirmier Famoussa Fomba ont été vus pour la dernière fois le vendredi 25 octobre. Selon ses proches, le commandant Konaté, a reçu un appel anonyme le vendredi vers 11 h. La Synergie des sections du Syndicat des surveillants de prison avait déclenché lundi 28 octobre un arrêt de travail en protestation à ces enlèvements. Mais après l’intervention du ministre de la Justice elle a levé son mot d’ordre.
Mahamane Mariko, président du Parti Craj- Fasso Nièta, a aussi été enlevé ce mercredi 30 octobre. Il a été kidnappé par des individus encagoulés et lourdement armés à bord d’une voiture teintée, selon ses proches.
L’amicale des anciens de l’AEEM condamne
L’amicale des anciens de l’Association des élèves et étudiants du Mali AEEM confirment l’enlèvement de Mahamane Mariko. Ils condamnent cet acte et restent attentifs à l’évolution des choses.
Dr Modibo Soumaré, Président du bureau national des anciens de l’AEEM
Source: Studio Tamani