Ils sont exécutés à hauteur de 60%, voire 70% dans l’ensemble. Autrement dit ces infrastructures seront délivrées dans les délais indiqués. Sur financement du budget national et de la Banque ouest- africaine de développement (BOAD), les travaux de construction du pont de Kayo et de la route Bamako-Koulikoro avancent normalement. Ces infrastructures vont contribuer au développement socio-économique de la ville de Koulikoro et ses environnants. S’inscrivant dans le Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP), ces réalisations de grande envergure serviront de liaison rapide entre Bamako et Koulikoro.
Aussi, compte tenu de leurs apports économiques pour la 2ème région administrative du pays, le gouvernement a fait de leur réalisation une priorité. C’est pourquoi le ministre de l’Equipement et du Désenclavement, sur instructions du Président de la République et du Premier ministre, est au four et au moulin pour que la livraison se fasse dans le délai souhaité. La visite effectuée le vendredi dernier par TraoréSeynabou Diop et sa délégation s’inscrit dans cette démarche.
La première étape de cette visite a permis d’aller constater l’état d’avancement des travaux du pont de Kayo et ses voies d’accès. Une telle infrastructure constituera au contournement général de la ville de Bamako et du développement des villes périphériques à savoir: Koulikoro, Kati, Sanankoroba, Baguineda etc. D’une longueur de 45 m, avec ses routes d’accès longues de 27km, les travaux d’exécution vont coûter 1 940 875 320 FCFA. Sont également pris en compte la réalisation de la chaussée et de revêtement, l’exécution des travaux de signalisation et d’équipement,de sécurité et l’éclairage public etc.
Quant à la 2ème étape, elle a permis à la délégation ministérielle d’aller constater de visu les travaux d’aménagement en 2×2 les voies de la route Bamako-Koulikoro. Ils coûteront à l’Etat malien et à son partenaire, une enveloppe globale de 47 285 393 400 FCFA.
Cette visite a pris fin par une interview accordée à la presse au cours de laquelle le ministre de l’Equipement et du Désenclavement n’a pas manqué d’avouer sa satisfaction par rapport aux travaux déjà réalisés sur le terrain.
Notons que le contrôle et la supervision des travaux sont assurés par le bureau d’études CIRA – SA (Conseil – ingénierie et recherche appliquée.
Diakalia M Dembélé
Envoyé special
22 Septembre