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Politique : Que deviendra IBK sans ses cinq amis et alliés d’hier ?

« Une fois que le bateau tangue, chacun ne cherche qu’à sauve sa tête », tout comme « quand l’arbre est abattu ou sur le point d’y être, les oiseaux s’envolent ».

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Le régime actuel, sous le règne de « mandé massa », le président Ibrahim Boubacar Keita est sur le point de devenir un miroir qui reflète les souvenirs épouvantables, commandités par certains aspects des démarches qu’exigerait notre passage de l’immaturité.

L’on ne saurait dire l’entêtement, mais plutôt l’intransigeance qui est entrain de conduire le président IBK, en seulement 3 ans de règne à un déclin, qui risquerait d’être farouche. Pour preuve préliminaire, ses cinq alliés, à savoir : Le peuple malien, la France, l’ONU, les alliés politiques et le RPM se désolidarisent de plus en plus de lui, à l’issue des constats amers.

Rupture avec le peuple

La démission du président est de nos jours réclamée par le peuple malien en partie, qui se dit déçu de sa gestion chaotique. La mal gouvernance, les promesses non tenues, la longue attente du changement, les multiples scandales au sommet de l’Etat, les bourdes et le mépris à l’adresse du peuple, sont entre autres, des actes qui sont en train d’élargir le fossé qui sépare désormais le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta et ses électeurs.

Outre ces faits, la mission de déguerpissement de la ville, conduite par Amy Kane, gouverneur du District, ainsi que l’arrestation de Ras Bath, chroniqueur-radio, viennent à nouveau remuer le couteau dans la plaie commune des maliens, suscitant d’aversion à l’égard du Chef de l’Etat.

Grognes au sein de la communauté internationale : La France et l’ONU

Longtemps dissimuler, par des actes louches, la communauté internationale commence à extérioriser ses ennuis. Ce signal fort à l’endroit de IBK, va de la zone tampon autour de Kidal, à la déclaration de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Mali, Paul Folmsbee, dans laquelle il demande au gouvernement malien de mettre fin à tous liens à la fois publics et privés avec le GATIA. « Un groupe de milice armée qui ne contribue pas à ramener la paix dans le nord du Mali », a-t-il précisé.

Défection des alliés politiques

Des nombreuses formations politiques ont déjà quitté la Majorité Présidentielle pour mauvaise gouvernance, dont l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-maliba), pilotée par le deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, Honorable Amadou Thiam. Celui-ci, dans sa déclaration a estimé que la démission de son parti avait été réclamée par ses militants qui ne se reconnaissaient plus dans la gestion actuelle du pays.

« La base militante de l’ADP-Maliba, après presque trois ans, s’est rendue compte et l’a fait savoir au comité exécutif qu’il y a un éloignement notoire des engagements qui ont été l’objet de notre ralliement, de notre adhésion au projet de société du président de la République qui l’a porté au pouvoir qui est le Mali d’abord », a-t-il indiqué.

RPM, parti au pouvoir en dépeuplement

La majorité présidentielle ne cesse de s’effriter. A quelques semaines du départ de l’ADP-Maliba de la majorité présidentielle, voilà que quatre députés ont annoncé lundi 26 septembre 2016 leur départ du RPM, le parti du président Ibrahim Boubacar Keïta. Il s’agit du député Kalilou Ouattara, élu en commune III de Bamako, de Soïba Coulibaly, élu à Kati, de Mamadou Doumbia, élu en commune II de Bamako et du député Bakary Diarra, élu à Sikasso.

D’autres parts, l’opposition Républicaine dirigée par Soumaila cissé et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), l’une des parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale animent la galerie. Pendant que les affrontements fratricides vident les parties septentrionales maliennes de leurs habitants, Soumaila et ses pairs battent le pavé pour dénoncer la mauvaise gouvernance du régime IBK.

Notons que trois ans après l’élection du président IBK à la magistrature suprême, le constat est amer. « La cherté de la vie, l’insécurité grandissante à travers le pays, les affrontements intercommunautaires, le chômage de jeunes…fleurissent de jour en jour.

Le bout du tunnel n’est donc pas pour demain surtout quand on sait qu’à l’issue de tout ces imbroglios, le président demeure intact sur sa position à lui.  En effet, la question que l’on se pose est de savoir « que deviendra IBK dans les prochains jours sans ses alliés d’hier?. » Dieu seul connaît la suite de ces défections massives et déclaration alarmante.

Que Dieu sauve le Mali !

 

 

La rédaction

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