L’Ecole de maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye a abrité, hier, le jeudi dernier, un atelier de validation de la Politique nationale de suivi post carcéral des ex-détenus et de son plan d’action 2022-2026. Cet atelier, financé par le Fonds d’appui aux moteurs du changement (FAMOC), de l’Ambassade du Danemark, est organisé par Think Peace, en collaboration avec la Direction Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée (DNAPES).
Ayant pour objectif de recueillir et Intégrer les observations des départements techniques et autres partenaires clés et de procéder à la présentation et à la validation du document de Politique nationale et de son plan d’action, l’atelier a enregistré la présence du représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, l’inspecteur Général, Ablaye Idrissa Maïga, du Coordinateur de Think Peace, Abdoul Kassim Fomba et du chargé de Programme du FAMOC.
L’atelier s’inscrit dans la suite de plusieurs travaux préliminaires et doit prendre en compte le volet suivi post-carcéral de la réinsertion, qui reste ignoré par l’Administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, à cause d’un vide juridique. Selon le Coordinateur du programme, il s’agit de prendre les dispositions afin que les détenus soient mieux intégrés dans leur milieu, sortir des actions qui puissent améliorer les conditions des détenus. Il a indiqué qu’il y a eu des actions tests qui ont apporté leurs fruits et que c’est face à ce constat qu’il a été jugé nécessaire de mener à bien le reste des actions.
Pour le Chargé de programme du FAMOC, » Think Peace est un grand partenaire aussi bien que l’Ambassade de Danemark « . Il indiquera que l’aspect le plus important pour lui est la participation inclusive à l’élaboration de ce document. Selon lui, chacun des acteurs a son mot à dire, donc le FAMOC encourage la synergie d’actions.
Le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a informé que ce document s’articule autour de 4 grandes parties, à savoir, le contexte général et l’état des lieux ; les référentiels et orientations ; les axes stratégiques et la stratégie de mise en œuvre et risques. Il a rappelé la vision de la Politique nationale de suivi post-carcéral à l’horizon 2021 de son département et a indiqué que celle-ci consiste à avoir une administration pénitentiaire performante et moderne qui puisse assurer pour chaque détenu un projet de vie post-carcéral, faisant de lui une personne utile à elle-même et à la société à travers des programmes adaptés.
Il a indiqué que la mise en œuvre de ce programme s’inscrit sur une période de 10 ans et permettra de réduire, de façon significative, le taux de récidive, de renforcer la sécurité et l’état de droit, gage de stabilité et de paix sociale.
Paul Henri Fonta
Source: l’Indépendant