A quelques encablures de la grande marche de protestation que l’opposition organise le 21 Mai, le PARENA annonce les couleurs à travers une déclaration signée de son vice-président Maître Amidou Diabaté.
Le PARENA se soucie de la situation générale du Mali qui «reste préoccupante, douze mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale». L’Etat a toujours du mal à exercer sa souveraineté sur de nombreuses contrées.
La région de Kidal échappe toujours au contrôle de l’État. Il n’y a plus d’Etat à 10 kms de Tombouctou. Plusieurs cercles de la région de Mopti, il n’y a pas d’administration, pas d’école, pas de centres de santé fonctionnels.
Pour le PARENA, la recrudescence des activités des groupes djihadistes et l’immobilisme de l’Etat central ont créé une insécurité et une instabilité qui assombrissent chaque jour l’horizon du pays.
«La situation dans laquelle se trouve notre Nation aurait du commander une gouvernance vertueuse. Hélas ! !», désespère le parti du bélier blanc, qui décèle de nouveaux scandales de détournement de deniers publics au sujet du programme gouvernemental de fibres optiques, de Nouvelles surfacturations au détriment des FAMAS, le filet social mué en caisse noire du Ministre, les milliards destinés au Nord.
Source PARENA
SAGESSE BAMBARA :
«Plusieurs causes font revenir la vache à son piquet dans la cour. Dans le cercle de Kati, les vaches reviennent le soir, chacune dans la cour de son propriétaire ; on les attache à un piquet près du goua. Pour les habituer à revenir, on leur fait lécher du sel pendant qu’on les attache .C’est là que le veau tète sa mère.»
Source: L’Inter de Bamako