Quand l’avenir de nos enfants s’invite aux débats
L’orpaillage doit s’effectuer comme aux temps des Kankou Moussa où l’environnement et l’intérêt des communautés étaient préservés. Les mines relèvent des principales sources de revenus des populations locales. De ce fait, les sociétés étrangères ne doivent pas disposer de tout au détriment des fils et filles du terroir. Sans, surtout, se soucier de la restauration, de notre environnement, des milieux dégradés au profit de nos enfants à l’avenir. Tels sont les propos d’un confrère de l’ORTM.
*Etat de salaires et corruption
Dr Abdoulaye Niang, le Directeur Exécutif du Centre Senè, ancien fonctionnaire international des Nations Unies, établi un lien indéfectible entre l’état dérisoire des salaires et corruption. Comme rassurer que les salaires, c’est plus qu’un maillon important d’une chaine établi.
*Alerte au Premier Ministre
«Un taux de croissance de 7% serait passible des poursuites pour crime contre l’Humanité». Telle est une déclaration de mise en demeure à l’adresse du PM. En effet, un chercheur malien met le Chef du Gouvernement, Oumar Tata, Ly, en garde en ces termes: «Si notre Premier Ministre amène le Mali à un taux de croissance de 7%, nous lui poursuivrons pour crime contre l’Humanité. Parce que, dira-t-il, tout repose sur l’exploitation abusive de nos ressources naturelles, sur la dépossession des populations locales de leurs de subsistance».
*Dépénaliser le vol ou…?
Sous tous les cieux, le vol est, à la fois, un délit et un crime intolérables et celui qui en commet s’expose à des peines que mériterait un ennemi de société sans foi ni loi. Mais, qu’à cela ne tienne. Car, voilà qu’un Grand intellectuel malien vient de magnifier le courage, l’intelligence du voleur: «Il faut être très intelligent pour pouvoir voler. Pour cela, au lieu de poursuivre et condamner à des lourdes peines le voleur, il faudrait plutôt lui rééduquer, savoir mettre son intelligence au service de la collectivité», conseilla-t-il.
Source: Notre Printemps