Le concours de la fonction publique a débuté le week-end dernier partout au Mali. Les épreuves se déroulent normalement selon des candidats rencontrés à Bamako et dans certaines régions. Ils sont plus de 64 mille candidats à se présenter pour plus de 1.400 postes.
Dans la matinée du 26 décembre 2023, les centres lycée Ba Aminata Diallo (LBAD) et du lycée Askia Mohamed de Bamako étaient bondé de candidats. Les premières épreuves viennent de prendre fin. Alors que certains échangent entre vieilles connaissances qui s’étaient perdus depuis des années, d’autres discutent des sujets qu’ils viennent de traiter. Selon certains les épreuves se sont bien déroulées. « Je suis candidat au lycée Askia Mohamed, tout se passe bien, on a commencé les épreuves à temps. La surveillance est correcte », « je suis candidate à Bamako, instructeur de la jeunesse et des sports, pour le moment ça va. On se débrouille » disent quelques candidats.
Pas d’incident signalé en région
Ces avis sont corroborés par ceux des régions aussi. Que ce soit à Ségou, Sikasso, Tombouctou et Gao, les candidats ne relèvent aucun disfonctionnement. « A Ségou ici, ça s’est bien passé. Pour nous c’était en informatique. On a fait l’épreuve technique et la culture générale », « ici à Sikasso, on n’a pas rencontré de difficultés », « à Tombouctou, les épreuves se déroulent très bien. On n’a pas eu de difficultés à ce niveau », « les épreuves ont démarré ce matin. Depuis le matin, on nous a dicté les règlements » en témoignent ainsi des candidats en région.
Les épreuves de ce concours se poursuivront jusqu’au 31 décembre 2023. Plusieurs domaines sont concernés notamment l’informatique, le journalisme, la santé entre autres. Pour les épreuves de ce mardi 26 décembre, les informaticiens, les instructeurs de la jeunesse et des sports et des acteurs de l’art sont à l’honneur.
Des dispositions sont prises pour éviter les fraudes
Selon Dr Ousmane Magassy, directeur du centre national des concours de la fonction publique, pas de dysfonctionnement depuis le début du concours dans les 6 centres, notamment à Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti, Tombouctou, Gao et à Bamako. Il précise que des dispositions ont été prises pour éviter les fraudes.