Quelque 63.316 migrants sont rentrés chez eux grâce aux programmes “Le retour volontaire assisté et la réintégration (AVRR)”, a annoncé vendredi à Genève le porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), lors d’une conférence de presse.
“Comme l’année précédente, cette tendance indique toujours un retour à une situation normale” dans des pays et régions en question, a-t-il indiqué.
L’AVRR est un élément indispensable d’une approche globale de la gestion des migrations visant à assurer le retour et la réinsertion des migrants qui ne peuvent ou ne veulent pas rester dans les pays d’accueil et qui souhaitent retourner volontairement dans leur pays et régions d’origine.
La mise en oeuvre réussie des programmes AVRR nécessite la coopération et la participation d’un large éventail d’acteurs, y compris les migrants, la société civile et les gouvernements des pays et régions d’accueil, ainsi que des pays et régions d’origine.
En 2018, 65 bureaux de l’OIM dans les pays et régions d’accueil ou de transit ont fourni des services de conseil liés à la réintégration à 18.274 bénéficiaires avant leur départ.
Parallèlement, les bureaux de l’OIM situés dans 64 pays et régions d’origine ont fourni des conseils en matière de réintégration à 41.461 bénéficiaires à leur retour.
Parmi les migrants qui ont choisi de rentrer chez eux en 2018, les citoyens irakiens constituaient le plus important contingent, avec 5.661 rapatriés, suivis de la Guinée (5.088 personnes), de l’Ethiopie (4.792 personnes), du Mali (4.041 personnes), de la Géorgie (2.681 personnes), de l’Afghanistan (2.232 personnes) et de l’Albanie (2.167 personnes). F