La note indique que le centre du pays est l’épicentre des actes de violence, notamment la région de Bandiagara avec 101 actes. La MINUSMA affirme avoir documenté “163 atteintes aux droits de l’Homme imputables aux groupes tels que le Jama’at nuṣrat al-islam wal-muslimin (JNIM), l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et autres groupes similaires”.
En ce qui concerne les milices et autres groupes armés d’autodéfense communautaires, la note rapporte qu’ils ont été “responsables de 33 atteintes aux droits de l’homme”.
Par ailleurs, la MINUSMA impute 162 violations des droits de l’Homme aux forces de défense et de sécurité du Mali. “Une hausse de 33% en comparaison au trimestre passé”, toujours selon la note.
Durant ces trois mois, sur l’ensemble des violations des droits de l’Homme, la MINUSMA évalue une baisse de 20%, comparativement au trimestre précédent, qui était de 467 cas recensés.
En plus de Bandiagara, les régions les plus touchées sont selon la note : Gao avec 75 cas de violations de droits de l’Homme, Ménaka 73 cas, Mopti avec 50, Ségou 33 cas, Douentza 23, Tombouctou 13, Kayes 4 et Koulikoro avec 3 actes de violences.
Des populations révoltées
Au même moment, des initiatives continuent dans la région de Gao pour dénoncer la situation sécuritaire. Malgré la réprise des activités à Gao et à Ansongo après deux jours d’arrêt de travail, les différentes centrales syndicales UNTM-CSTM-CDTM de Gao, disent attendre des résultats, au risque d’entamer d’autres actions. “Nous irons à d’autres étapes, si les populations ne se sentent pas mieux sécurisées”, affirme Hamadoun Abdoulaye, porte parole des centrales syndicales de Gao.
Studio Tamani